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Yasmina Kattou, édité par Solène Leroux , modifié à
Depuis quelques jours, en raison d'un début de hausse des hospitalisations, la question se pose à nouveau. Faut-il remettre en place des mesures pour stopper le Covid-19, comme celle de remettre le masque ? La question du retour du masque est en tout cas bien sur la table, prévient le président du Conseil d'orientation de la stratégie vaccinal Alain Fischer.

Les cas de Covid-19 sont en hausse ces dernières semaines en France avec près de 80.000 cas, soit une augmentation de 50% en sept jours ! Depuis quelques jours, en raison d'un début de hausse des hospitalisations, la question se pose à nouveau. Faut-il remettre en place des mesures pour stopper le Covid, comme celle de remettre le masque ? La question du retour du masque est en tout cas bien sur la table, prévient Alain Fischer. Le président du Conseil d'orientation de la stratégie vaccinal estime qu'il serait raisonnable de se couvrir le visage dans les transports en communs alors que l'épidémie repart à la hausse.

Selon Antoine Flahaut, épidémiologiste à l'université de Genève, il faudrait se masquer dans tous les lieux clos. "Le masque, il faut le voir comme un filtre", explique-t-il au micro d'Europe 1. "Si vous êtes dans une salle qui baigne de coronavirus et que vous portez un masque, peut-être vous serez infecté, mais vous serez beaucoup moins infecté que vos voisins qui ne portent pas de masque", continue le spécialiste. "Tout simplement parce que grâce à votre masque, vous aurez beaucoup moins de particules virales qui rentreront dans l'arbre respiratoire."

Moins de risque de Covid sévère avec un masque

Ainsi, d'après Antoine Flahaut, "le Covid-19 que vous allez développer sera beaucoup moins sévère, et vous aurez moins de complications". Le risque de développer un Covid long est aussi réduit chez les personnes qui portent un masque.

Pour compléter la protection du masque, l'épidémiologiste met en avant une autre mesure : la vaccination des plus de 60 ans. Aujourd'hui, seulement un tiers des 60-79 ans ont reçu un deuxième rappel. Dans les prochains jours, huit millions de personnes éligibles à la quatrième dose vont recevoir un message de l'Assurance maladie pour leur rappeler d'aller se faire vacciner.