La France est confrontée à une recrudescence des cas de Covid-19. 1:24
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Yasmina Kattou, édité par Romain Rouillard , modifié à
Le nombre de cas de Covid-19 repart à la hausse, sans pour autant entraîner de saturation au niveau des hôpitaux. Une petite vague dont l'intensité, dans les semaines à venir, est difficile à prédire compte tenu du nombre de facteurs à prendre en compte. Et notamment celui de la saisonnalité.

Le Covid-19 prépare-t-il son grand retour ? Après plusieurs semaines d’augmentation du nombre de cas de Covid, sans impact sur l’hôpital, le nombre d’admissions dans les hôpitaux commence à repartir à la hausse. Les chiffres grimpent mais cette fois-ci, il est très difficile de prédire l'intensité de cette vague car plusieurs facteurs sont à prendre en compte. 

Il faut tout d'abord considérer la couverture vaccinale. Si 75% des adultes en France ont reçu une dose de rappel, cela ne concerne qu'un tiers des 60-79 ans, pourtant plus vulnérables face aux formes graves.

Les personnes infectées avec BA.2 déjà protégées ? 

Il faut ensuite s'intéresser au sous-variant d’Omicron BA.5 qui s'avère plus contagieux que BA.2. Pour autant, certains pourraient éviter une réinfection, explique Emmanuel Piednoir, infectiologue. "Comme BA.5 dérive de BA.2, on imagine que si une très grande partie de la population a été infectée par BA.2, celle-ci sera partiellement protégée contre BA.5, sauf les patients immunodéprimés et les patients fragiles. Donc ça atténuera l'intensité de l'épidémie" 

Par ailleurs, cette vague survient en été où le temps passé en extérieur est plus important ce qui réduit le risque de clusters en lieu clos. Mais l'abandon des gestes barrières pourrait contrarier cet effet. En mai, selon une enquête seulement 1 français sur 2 déclarait se laver les mains régulièrement.