Vaccin 1:23
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Mathieu Charrier, édité par Mathilde Durand
Dès le 18 janvier, la vaccination sera ouverte aux personnes de plus de 75 ans, hors Ehpad. Il sera possible de prendre rendez-vous dès jeudi prochain par téléphone ou sur internet dans l'un des centres de vaccination mis en place dans chaque département. Une consultation chez un médecin traitant n'est pas obligatoire avant l'injection. 

Une accélération de la vaccination qui prend forme. De nouvelles mesures ont été annoncées jeudi par le Premier ministre, Jean Castex et le ministre de la Santé, Olivier Véran pour répondre aux critiques sur la campagne de vaccination contre le coronavirus. Près de 45.000 personnes ont été vaccinées ces derniers jours et une montée en puissance est prévue pour atteindre le million fin janvier, a expliqué le ministre de la Santé. Dès le 18 janvier, la vaccination sera ouverte aux personnes de plus de 75 ans, hors Ehpad.

Un rendez-vous à prendre

Les volontaires pourront dès jeudi prochain prendre rendez-vous, soit par téléphone via un numéro national révélé prochainement, soit via le numéro direct du centre, soit enfin sur le site internet santé.fr. Ils devront alors sélectionner le jour, l'heure et le lieu de leur vaccination, dans l'un des cent centres mis en place dans chaque département. Environ 600 structures devraient ouvrir à la fin du mois, soit six centres en moyenne par département. 

Avant ce rendez-vous, les personnes auront la possibilité de rencontrer leur médecin traitant afin de lui poser des questions, mais cette consultation n'est pas obligatoire et ne l'a jamais été, a tenu à rappeler Olivier Véran. 

Quelques questions avant l'injection

Le jour J, une fois dans le centre de vaccination, deux options s'offrent aux volontaires. Ils peuvent être reçu par un soignant qui posera quelques questions ou remplir un questionnaire. Parmi les informations demandées : "Avez-vous déjà été positif au Covid ces trois derniers mois ?", "Avez-vous été vacciné contre la grippe ?", "Avez-vous des allergies graves ?"

Si les réponses données ne posent pas de contre-indications, place à l'injection, souvent au niveau de l'épaule. Les patients restent ensuite une quinzaine de minutes dans le centre de vaccination, en observation, afin de vérifier qu'il n'y ait pas de choc allergique. L'opération est à renouveler trois à six semaines plus tard pour le rappel et la seconde injection. 

Afin d'accélérer les opérations, le gouvernement a décidé, comme le Royaume-Uni, de différer jusqu’à six semaines l'injection de la deuxième dose du vaccin Pfizer. Ce choix permettra de vacciner deux fois plus de personnes dès à présent. La phase suivante concernera la vaccination des quelque 7 millions de plus de 65 ans. Cette vaccination à grande échelle pourra aller bien plus vite "directement en ville".