Les personnes guéries du coronavirus sont elles aussi concernées par le confinement. 1:05
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Mélanie Gomez, édité par Antoine Terrel , modifié à
Si une personne ayant guéri du coronavirus n'est à priori plus contagieuse une semaine à dix jours après la fin des symptômes, elle doit tout de même respecter le confinement. L'absence de tests pour tous rend en effet compliqué de déterminer avec précision qui sont les anciens malades immunisés. 

Face au coronavirus, la prudence maximale est de mise. Ainsi, alors que le confinement mis en place depuis près d'un mois a contraint des millions de Français à rester chez eux et à restreindre au strict minimum leurs déplacements, cette règle s'applique également aux personnes ayant déjà été infectées, puis ayant guéri, malgré le fait qu'elle soient potentiellement immunisées. 

Comment être sûr d'être guéri ? 

À priori, les personnes qui ont gagné le combat contre cette infection devraient pouvoir circuler sans prendre de risques pour eux-mêmes ou pour les autres, car on estime qu'une personne infectée n'est plus contagieuse une semaine à dix jours après la fin des symptômes.

 

 

Néanmoins, il faut être vraiment sûr qu'on est guéri. Et beaucoup de gens avec des formes bénignes de la maladie ont été diagnostiqués sur la base des symptômes. On n'a donc pas vraiment testé les cas les moins graves ayant guéri à domicile. On ne peut pas dire de façon formelle que ces personnes sont immunisées. 

Le contrôle serait compliqué pour les forces de l'ordre

Il sera possible d'en être certain quand les tests sanguins à destination de toute la population seront disponibles, pour vérifier qu'on l'a bien eu ou pas. Mais, pour des raisons pratiques, il serait tout de même compliqué de laisser circuler les patients guéris.

 

 

Imaginez si les policiers devaient vérifier, en plus des attestations classiques, des attestations qui prouveraient qu'on est guéri du coronavirus. Cela serait compliqué et cela n'aiderait pas à faire respecter le confinement pour tous. Le mieux, c'est que tout le monde, guéri ou non, limite au maximum ses déplacements.