L'École nationale supérieure des officiers de sapeurs-pompiers d'Aix-en-Provence accueillera une partie des Français rapatriés ce dimanche. 2:04
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Stéphane Frangy, édité par Ariel Guez , modifié à
La deuxième vague de Français rapatriés de Chine en raison du coronavirus arrive ce dimanche à la base militaire d'Istres. Une partie rejoindra les premiers rapatriés à Carry-le-Rouet, tandis que d'autres occuperont l'Ecole nationale supérieure des officiers de sapeurs-pompiers, à Aix-en-Provence.

Deux rapatriements en deux jours. Un nouvel A380 a décollé de Chine samedi avec à son bord, une centaine de Français, mais aussi des Européens et des ressortissants d'autres pays. Une partie des Français rapatriés de Chine en raison de la prolifération du Coronavirus seront accueillis à Carry-le-Rouet près de Marseille, comme les 182 arrivés vendredi. L'autre s'installera durant deux semaines, le temps de la quarantaine, à l'École nationale supérieure des officiers de sapeurs-pompiers d'Aix-en-Provence.

À proximité des hôpitaux

À l'écart de toute zone d'activité, l'établissement est à la campagne, en périphérie de la ville. Selon Mohamed Laqhila, le député Modem de la circonscription, elle est même totalement adaptée pour accueillir les Français rapatriés. "Le site est à proximité des hôpitaux, donc c'est un centre qui se prête à les accueillir", affirme-t-il. Il existe des centres hospitaliers performants tous proches à Aix-en-Provence, mais aussi dans le nord de Marseille. Et s'il fallait transférer un malade en urgence, une petite piste atterrissage et un héliport sont également tous proches. 

"Il ne faut pas s'inquiéter"

À la différence de Carry-le-Rouet, les rapatriés ne logeront donc pas dans un centre de vacances, "mais l’accueil sera performant puisque les chambres sont faites initialement pour les étudiants", explique le député. En effet, 500 studios individuels habituellement occupés par des stagiaires sont mis à disposition. Mais le site a été vidé de ses stagiaires, dont la période de formation a été, conséquence du rapatriement, reportée.

"Il ne faut surtout pas s'inquiéter d’avantage, mais rassurer la population", explique le député, qui rappelle qu'aucun malade n'a été recensé à bord. "Et quand bien même, nous avons suffisamment d'infrastructures pour pouvoir soigner s'il y avait un malade", affirme Mohamed Laqhila.