Les Français rapatriés ce dimanche à cause du Coronavirus seront accueillis à Aix-en-Provence. (Image d'illustration) 1:13
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Sophie Eychenne, édité par Ariel Guez , modifié à
Alors que la première vague de Français rapatriés à cause du coronavirus est confinée à Carry-le-Rouet, de nouveaux rapatriés devraient être accueillis à Aix-en-Provence, selon "Le Journal du Dimanche". Du côté des autorités, l'information passe mal et la maire d'Aix appelle à "l'entière responsabilité du gouvernement"

Deux jours après l'arrivée des premiers Français de Wuhan, rapatriés en urgence en raison de la prolifération du coronavirus en Chine, un second A380 a décollé samedi, avec à son bord une centaine de Français, mais aussi des Européens et des ressortissants d'autres pays. Selon les informations du Journal du dimanche, les Français devraient être accueillis le temps d'une mise en quarantaine à Aix-en-Provence. C'est l'Ecole nationale supérieure des Sapeurs Pompiers, située à côté de l'aéroport d'Aix, qui aurait été choisie pour être le lieu de confinement.

"On va faire avec"

Le site a été vidé de ses stagiaires, car c'est la même mesure qui attend les nouveaux arrivants : une mise en quarantaine stricte pendant deux semaines. "Je redoutais beaucoup cette quarantaine, mais maintenant je me dis que ça va bien se passer et qu'on va faire avec", résume Amélie Chapalain au micro d'Europe 1. À bord du second avion, cette étudiante se demande ce qui l'attend. "C'est vrai que 14 jours paraissaient long. Peut-être qu'on aura au moins le wifi pour contacter la famille et se distraire aussi, parce que j'imagine qu'on n'aura pas grand chose à faire pendant deux semaines", explique-t-elle.

"Il faudra que le gouvernement en assume l’entière responsabilité"

De son côté, la maire LR d'Aix en Provence s'inquiète. Dans un communiqué, elle se plaint du manque d'information et de transparence. "Sans oublier qu’en tant qu’avocate à l’initiative du principe de précaution, je suis d’autant plus inquiète, car il s’agit d’un virus dont on n'a pas déterminé précisément la période d’incubation et la dangerosité. Il faudra que le gouvernement en assume l’entière responsabilité si cela se passait mal," avertit Maryse Joissains-Masini.