Coronavirus : 3 généralistes sur 4 a priori prêts à se faire vacciner

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Covid-19 : 3 généralistes sur 4 a priori prêts à se faire vacciner © JOE RAEDLE / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
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avec AFP , modifié à
Interrogés pour savoir s'ils accepteraient de se faire vacciner si un vaccin était disponible, 47% des médecins généralistes ont répondu "oui certainement", 29% "oui probablement", 6% "non probablement pas", 5% "non certainement pas" et 14% ne se sont pas prononcés, selon une étude publiée vendredi par la Drees, le service statistique des ministères sociaux. 

Trois médecins généralistes sur quatre seraient a priori prêts à se faire vacciner contre le Covid-19 ainsi qu'à recommander le vaccin à leurs patients, selon une étude publiée vendredi par la Drees, le service statistique des ministères sociaux. Interrogés pour savoir s'ils accepteraient de se faire vacciner si un vaccin était disponible, 47% ont répondu "oui certainement", 29% "oui probablement", 6% "non probablement pas", 5% "non certainement pas" et 14% ne se sont pas prononcés. 

Les réponses sont à peu près les mêmes pour ce qui est de recommander le vaccin aux patients : 50% ont répondu "oui certainement", 29% "oui probablement", 5% "non probablement pas", 1% "non certainement pas" et 15% ne se sont pas prononcés.

Cette enquête a été menée par internet et par téléphone entre le 6 octobre et le 15 novembre 2020 auprès de 1.200 médecins. D'autres menées en Belgique francophone auprès de médecins généralistes et au Québec auprès d'infirmières montrent des résultats comparables à ce qui est observé en France, indique la Drees.

Plus sceptiques sur les campagnes de dépistage

Selon l'étude, la moitié des médecins se sont montrés confiants dans la sécurité des vaccins et trois sur quatre ont dit faire confiance au ministère de la Santé pour assurer la sécurité des vaccins.

Deux autres études publiées simultanément par la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques montrent une adhésion des généralistes à l'obligation du port du masque dans les lieux clos (8 médecins sur 10 la jugent efficace).

Ils sont en revanche plus sceptiques vis-à-vis des campagnes massives de dépistage. Ils ne sont que 3 sur 10 à penser que celles mises en place au cours de l'été "ont fait preuve de leur efficacité face à l'épidémie".