Gérald Darmanin 2:46
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Séverine Mermilliod , modifié à
Le week-end de Pâques a été l'occasion, pour quelques jours de "tolérance" concédée par le gouvernement, de se mettre au vert pour ceux qui souhaitaient changer de lieu de résidence en raison du confinement. Une possibilité qui s'est terminée ce mardi. Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a affirmé sur notre antenne que "plus de 100.000" personnes ont été contrôlées ce week-end.
INTERVIEW

Fini la tolérance : après le week-end de Pâques, qui a permis à ceux qui le souhaitaient de rejoindre un autre lieu de résidence pour la durée du confinement, pour l'instant de 4 semaines, il n'est désormais plus possible à partir de ce mardi d'effectuer des déplacements interrégionaux, sauf motif impérieux et avec une attestation. Invité d'Europe 1 mardi, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a affirmé sur notre antenne que 103.000 contrôles ont quand même été réalisés durant les fêtes pascales, ayant débouché sur 10.500 verbalisations.

Non respect du couvre-feu et regroupements de plus de 6

"Plus de 100.000, 103.000 contrôles ce week-end pascal" ont eu lieu, a assuré Gérald Darmanin. Ces verbalisations ont été réalisées "essentiellement pour non respect du couvre-feu après 19 heures et au regroupement de plus de 6 personnes", a précisé le ministre.

Il est également revenu sur les rassemblements sans masque qui ont eu lieu à Lyon sur les quais de Saône et à Marseille. "Il y a eu des comparutions immédiates et des condamnations à Marseille, et nous continuons une enquête pour retrouve les organisateurs de cette manifestation. Plusieurs personnes ont été entendues, je laisserai le parquet de Marseille communiquer plus précisément", a soutenu le ministre de l'Intérieur, estimant que estimé que le retard d'intervention à Marseille, pointé du doigt par de nombreux habitants, était une question de réponse "proportionnée" au vu de la présence de familles et d'enfants dans la manifestation.

"Ces personnes sont poursuivies et condamnées"

"A Marseille, à Lyon, les personnes sont poursuivies et condamnées. Les deux organisateurs du rassemblement des quais de Saône seront jugés le 27 avril prochain, ont été placés sous contrôle judiciaire et risquent un an de prison ferme", a-t-il conclu en insistant sur le message de fermeté à l'égard de ce type de rassemblements que veut faire passer le gouvernement.