Vote de confiance : François Bayrou ne lâche rien sur les économies du budget 2026
La course contre-la-montre se poursuit pour François Bayrou. À une semaine du vote de confiance à l'Assemblée nationale, le Premier ministre a débuté ses consultations avec différentes forces politiques. Mais le chef du gouvernement ne compte pas renoncer aux 44 milliards d'euros d'économies prévues dans sa proposition de budget 2026.
François Bayrou a débuté les consultations avec les différentes forces politiques. Après les communistes ce lundi, place aujourd’hui au RN, aux Républicains et au camp présidentiel. L’occasion en théorie d’essayer d’inverser la tendance, même si le sort du Premier ministre semble scellé.
Pourtant, avant le PCF, le Premier ministre n'a pas cédé. Le chef du gouvernement reste ferme sur les 44 milliards d’euros d’économies à trouver. Un budget "honteux" pour Fabien Roussel, qui dénonce l’absence de concessions faites par le locataire de Matignon.
"On n’acceptera aucun budget qui s’attaquera au pouvoir d’achat des Français"
"Nous n'avons pas senti d'ouverture ou de changement. Il y'a un Premier ministre qui veut faire 44 milliards d'euros de purge, payés par nos concitoyens, et ça, ce n'est pas possible", juge Fabien Roussel après sa consultation. "On n’acceptera aucun budget qui s’attaquera au pouvoir d’achat des Français", insiste-t-il.
Pendant un temps, François Bayrou semblait prêt à discuter avec le Rassemblement national, notamment sur le coût de l'immigration ou sur la contribution de la France au budget de l'Union européenne.
Aucun recul sur le vote de confiance
Mais les positions des deux parties semblent irréconciliables, Jordan Bardella qualifie en effet d’irrévocable la décision de ne pas accorder la confiance au Premier ministre.
Enfin autre certitude, selon nos informations, François Bayrou ne reculera pas sur le vote de confiance, déterminé à alerter l’opinion sur l’ampleur de la dette, quitte à provoquer son départ de Matignon.
