«Il va falloir changer» : Sébastien Lecornu promet de travailler plus sérieusement avec les oppositions

Passation de pouvoir entre François Bayrou et Sébastien Lecornu. Cette dernière a eu lieu à la mi-journée ce mercredi à Matignon. Un entretien de près d'une heure entre les deux hommes, suivi de deux prises de parole très courtes. À peine nommé, le nouveau Premier ministre promet des ruptures sur le fond comme sur la forme, mais sans en dévoiler davantage. 

Les ruptures, c'est le message central de son très court discours. Effectivement, deux minutes et 30 secondes seulement auront suffi. Une prise de parole au cours de laquelle Sébastien Lecornu a parlé d'une humilité et de sobriété compte tenu de la crise politique à travers le pays.

"Il n'y a pas de chemin impossible"

Il est d'ailleurs arrivé à Matignon le visage concentré, visiblement conscient de la tâche qui l'attend, et déterminé à réussir. "Il n'y a pas de chemin impossible", assure le nouveau chef du gouvernement, qui appelle donc à un changement de méthode.

"Pour ça, il va falloir aussi changer. Être sûrement plus créatif, parfois plus technique, plus sérieux, dans la manière de travailler avec nos oppositions. J'aurai l'occasion d'y revenir, on vient d'en parler très longuement tous les deux", a-t-il précisé. Mais pour Sébastien Lecornu, "il va falloir des ruptures". "Et pas que sur la forme et la méthode, des ruptures aussi sur le fond", a-t-il insisté. 

Le nouveau Premier ministre, qui a déjà débuté les consultations avec les chefs de partis du socle commun : Renaissance, LR, le Modem et Horizons. Des responsables qu'il réunira à nouveau jeudi matin à Matignon pour tenter de solidifier en priorité le bloc central avant, dit-il, d'aller chercher des majorités plus larges, à gauche ou au Rassemblement national.