Publicité
Publicité

Vote de confiance : Marine Le Pen et Jordan Bardella ferment la porte à François Bayrou

Mayalène Trémolet . 1 min

À quelques jours du vote de confiance, François Bayrou espérait un soutien du Rassemblement national pour rester à Matignon. Mais Marine Le Pen et Jordan Bardella ferment la porte et préparent déjà l’après-Bayrou, misant sur une éventuelle nouvelle dissolution qui pourrait les propulser en tête.

À quelques jours du vote de confiance, le 8 septembre prochain, François Bayrou refuse de quitter Matignon sans livrer une dernière bataille. Le Premier ministre comptait notamment sur un parti pour ne pas faire ses cartons : le Rassemblement national.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Mais le parti de Marine Le Pen dénonce un "suicide politique" et votera bien contre la confiance. Il veut aussi couper court aux concertations du Premier ministre.

Ce lundi après-midi, à l'occasion d'un bureau de campagne des élections législatives, Marine Le Pen et Jordan Bardella mobilisaient leurs troupes. Un objectif : préparer la suite avant le résultat du vote de confiance.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

"Nous engageons toutes nos forces dans la bataille pour l'emporter"

Le Rassemblement national a déjà tourné la page de l'ère François Bayrou et le fait savoir par ce bureau, avant même le rendez-vous à Matignon, accepté par pure courtoisie selon Marine Le Pen. "Nous n'attendons en réalité rien. Sa pensée est totalement bloquée. Il n'est absolument pas capable de remettre en cause la politique qu'il a menée", explique-t-elle.

Le point sur les investitures, une discussion sur le programme à défendre en cas de nomination à Matignon... Le parti veut tirer les leçons de la première dissolution, à commencer par le président du RN Jordan Bardella.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

"On peut s'attendre et on doit s'attendre à tout, y compris à un retour aux urnes à cause de la dissolution de l'Assemblée nationale. Nous engageons toutes nos forces dans la bataille pour l'emporter", souligne-t-il.

Il faut dire que ce vote de confiance représente avant tout une chance pour le parti, qui n'aurait rien à craindre en cas de dissolution, bien au contraire. Selon un sondage Elabe, publié ce dimanche, le camp nationaliste arriverait largement en tête en cas d'élection législative anticipée avec 31 % des voix au premier tour.