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Jours fériés, contribution à l'UE... Ces mesures sur lesquelles François Bayrou se dit prêt à des concessions

Arthur de Laborde . 1 min
Europe 1

Europe 1 Info

Clélie Mathias

Lors de son interview accordée aux quatre chaînes d'information en continu dimanche, le Premier ministre François Bayrou s'est dit prêt à faire quelques concessions sur le budget 2026, en vue du vote de confiance du 8 septembre prochain. En revanche, le chef du gouvernement a également balayé certaines propositions.

Avant une semaine de consultations politiques avec les chefs de partis d'opposition, François Bayrou a répondu aux questions de quatre journalistes dimanche lors d'une émission exceptionnelle diffusée sur les chaînes d'information en continu, et sur Europe 1. Le Premier ministre s'est livré à un nouvel exercice de pédagogie. Il a sonné l'alarme, une fois de plus, face à l'ampleur de la dette. Son objectif est toujours le même : économiser 44 milliards d'euros sur le prochain budget, mais il pourrait lâcher du lest sur certaines mesures, en particulier sur les jours fériés.

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La suppression de deux jours fériés, une mesure "tout à fait discutable"

Pour sauver sa tête, le chef du gouvernement s'est dit prêt à quelques concessions, et notamment à supprimer qu'un seul jour férié au lieu de deux. "Elle est tout à fait discutable cette mesure. Je pense que ça pourrait être un (jour férié) sans difficulté, si on veut discuter", a-t-il assuré. François Bayrou a aussi tenté de donner des gages à la gauche en s'affirmant ouvert à la surtaxation des hauts patrimoines.

En parallèle, il a esquissé un geste sur la contribution de la France à l'Union européenne que le RN lui demande de limiter, et s'est dit d'accord avec Marine Le Pen pour regarder d'éventuels avantages indus des étrangers.

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Prendre l'opinion à témoin

Voilà pour la carotte. Mais le maire de Pau a également manié le bâton en balayant, par exemple, les propositions du PS. "Ce que propose le Parti socialiste, ce n'est pas de freiner la dépense, c'est de laisser repartir la dépense", a-t-il taclé. François Bayrou a de même ciblé le Rassemblement national. "Je ne suis pas d'accord pour qu'on fasse de l'immigration la cause de la situation du pays", a-t-il affirmé.

Le Premier ministre sait qu'avec le RN et la gauche ligués contre lui, sa chute paraît inévitable lors du vote de confiance le 8 septembre prochain. C'est donc surtout l'opinion qu'il veut prendre à témoin, sans doute pour se projeter vers la présidentielle de 2027.