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Vote de confiance : comment Emmanuel Macron prépare-t-il la suite en cas de chute du gouvernement Bayrou ?

Mayalène Trémolet - Mis à jour le . 1 min

D'ici 10 jours, la France risque de se retrouver une fois de plus sans chef du gouvernement. Si François Bayrou veut encore croire à un ressaisissement des partis, les calculs lui donnent tort pour l'instant. Face à cette situation politique, comment Emmanuel Macron compte-t-il sortir de ce qui ressemble à une impasse institutionnelle ?

Le Premier ministre veut encore croire à un ressaisissement des partis pour échapper à une défaite, le 8 septembre prochain. Si la chute de François Bayrou est possible, le chef de l'État doit réfléchir aux options qui se présentent face à lui. La première et la plus probable, celle de la nomination d'un nouveau Premier ministre.

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Si à ce stade Emmanuel Macron reste centré sur son agenda international, les noms de potentiels candidats ressurgissent. À l'Élysée, le profil recherché resterait le même qu'en décembre dernier : une personnalité issue du bloc central, capable de discuter avec le Parti socialiste.

"Le Parti socialiste pourrait être prêt à travailler avec un nouveau gouvernement pour éviter d'être dissous"

Autre option à ne pas exclure, celle d'une dissolution de l'Assemblée nationale. C'est une éventualité que le chef de l'État souhaite éviter, selon son entourage. Sans se l'interdire pour autant : "Il ne se privera jamais, a priori, d'une arme institutionnelle", explique un conseiller. 

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Il faut dire que laisser planer le doute permet surtout de faire pression sur les partis qui craignent de perdre des sièges en cas de nouvelles élections législatives. Un poids lourd de la macronie insiste : "Le Parti socialiste, par exemple, pourrait être prêt à travailler avec un nouveau gouvernement pour éviter d'être dissous". 

Enfin, il reste une piste moins sérieuse, celle de l'éventualité d'une démission du président de la République. Réclamée par plusieurs voix des différents partis d'opposition mais, sans surprise, complètement exclue par l'Élysée : "On commence à être habitué", soupire un proche du président qui rappelle : "Ceux qui appellent à une démission jouent avec les institutions, et ce serait catastrophique pour le prochain président".