Violences conjugales : Emmanuel Macron s’est rendu au centre d’appel du 3919

Emmanuel Macron s'est rendu au centre d'appel qui vient en aide aux femmes victimes de "violences conjugales". (Photo d'illustration)
Emmanuel Macron s'est rendu au centre d'appel qui vient en aide aux femmes victimes de "violences conjugales". (Photo d'illustration) © Ian LANGSDON / POOL / AFP
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Jean-Rémi Baudot, édité par Europe1.fr
Le président de la République a passé deux heures au centre d’appel qui vient en aide aux femmes battues, alors que le gouvernement a lancé mardi un "Grenelle" des violences conjugales.

Emmanuel Macron se joint aux efforts du gouvernement pour lutter contre les violences conjugales. Le président de la République a passé deux heures mardi au centre d'appel du 3919, qui vient en aide aux femmes, a appris Europe 1. Le chef de l'État, présent aux côtés de la secrétaire d'État à l'égalité femmes-hommes Marlène Schiappa, a échangé avec les professionnels du 3919. Il s'est également entretenu avec des femmes qui étaient sur place. Il a également suivi une conversation entre une femme et un membre de l'équipe du 3919, sans intervenir dans la discussion. 

Eva Darlan critique vivement ce "Grenelle"

Le gouvernement a lancé mardi son "Grenelle" des violences conjugales, dont les associations espèrent qu'il débouchera sur un "plan Marshall" pour enrayer un phénomène ayant déjà fait plus de 100 morts depuis le début de l'année. Le Premier ministre, Edouard Philippe, doit annoncer dès mardi après-midi "de premières mesures d'urgence visant à renforcer la protection des victimes", ont annoncé ses services. Ce "Grenelle" ne fait cependant pas l'unanimité.

"C'est du pipeau", a vivement critiqué l'actrice Eva Darlan, engagée de longue date dans la lutte contre les violences conjugales, lundi soir sur Europe 1. "J'ai donné toutes les propositions que nous faisions, Marlène Schiappa n'a pas ouvert le bouquin. J'ai donné un projet de loi-cadre, j'ai donné des études chiffrées par le Haut-conseil à l'Egalité, tout ça pour rien", avait regretté la militante.