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Attentat à Paris : Édouard Philippe "assume tout" en matière de lutte antiterroriste

Europe1 .fr avec AFP . 2 min
(Photo d'illustration.)
(Photo d'illustration.) © Alain JOCARD / AFP

Le Premier ministre a répondu aux critiques qui ont ciblé le gouvernement, et notamment Christophe Castaner, après l'attaque qui a fait cinq morts jeudi à Paris. 

Le Premier ministre Édouard Philippe a indiqué mardi "assumer, au nom du gouvernement, tout ce qui a été fait dans l'État" en matière de lutte antiterroriste, quelques heures après l'hommage national rendu aux victimes de l'attaque qui a fait cinq morts jeudi à Paris . L'attentat commis à la préfecture de police de Paris a créé une polémique nourrie : le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, subit notamment depuis plusieurs jours une volée de critiques, voire des appels à la démission, et plusieurs convocations au Parlement. 

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Certains dans l'opposition, à droite et à l'extrême droite, ont exigé sa démission, exclue par l'intéressé qui a toutefois reconnu un "dysfonctionnement d'État". "Nous devons en permanence resserrer les mailles du filet, passer un tamis de plus en plus fin pour identifier et déceler les menaces terroristes pour identifier et déceler les signaux faibles, et de plus en plus faibles", a ajouté Edouard Philippe, en affirmant que "nous gagnerons ce combat".

"La France a intérêt à ce que la totalité des faits et des responsabilités soient connus"

"La France a intérêt à ce que la totalité des faits et des responsabilités soient connus et assumés. Nous tous", a encore fait valoir Édouard Philippe. "Je suis le chef du gouvernement et j'assume, au nom du gouvernement, tout ce qui a été fait dans l'État. Tout", a lancé le Premier ministre lors de la séance des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, en réponse à Éric Ciotti (LR).

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"En 2015, ceux qui étaient aux responsabilités avaient des urgences absolument essentielles et ils ont fait face avec les forces de l'ordre et ils ont pris les mesures les plus urgentes, celles qui leur semblaient de nature à prévenir la commission d'autres attentats. Et, je veux le dire de la même façon, je n'irai pas chercher la prétendue responsabilité de tel ou tel dans tel service", a poursuivi Édouard Philippe.

Minutes de silence à l'Assemblée et au Sénat. L'Assemblée nationale et le Sénat, debout, ont observé mardi un moment de recueillement en hommage aux quatre victimes de l'attaque de la préfecture de police de Paris. "Après l'hommage national de ce matin, en votre nom à tous, je salue la mémoire des victimes de cet attentat et adresse nos condoléances à leurs proches et à leurs collègues", a déclaré le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand, en ouvrant les questions au gouvernement. Les sénateurs debout ont observé également en début d'après-midi un moment de recueillement en hommage aux fonctionnaires tués. 

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