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Tensions France-Algérie : où en est l'ultimatum lancé en février dernier par François Bayrou ?

Jacques Serais

Sur la même ligne que Bruno Retailleau concernant le dossier algérien, François Bayrou avançait en février souhaiter qu'Alger réexamine l'application des accords passés avec la France. Cinq mois plus tard, peu de choses ont progressé, au point de crisper une partie de l'hémicycle.

En février dernier, au lendemain de l'attentat commis à Mulhouse par un islamiste algérien sous OQTF, François Bayrou lançait un ultimatum. Quatre à six semaines, pas plus, pour qu'Alger réexamine l'application des accords passés avec la France.

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Redéfinir le rapport de force

"Nous voulons qu'enfin les accords soient respectés", insistait le Premier Ministre, menaçant de remettre en cause l'accord de 1968, qui donne aux Algériens des droits et des facilités uniques en France. Il s'agissait de faire pression pour qu'Alger reprenne ses ressortissants, jugés indésirables, et libère l'écrivain Boualem Sansal.

Mais rien n'a été fait, le quai d'Orsay et l'Élysée privilégiant sans cesse la négociation. De quoi susciter la colère de certains parlementaires. "Le gouvernement français s'est couché, le pouvoir algérien l'a piétiné. Tebboune joue, la France attend et Boualem Sansal croupit. Allez-vous enfin oser le rapport de force ?", attaquait ainsi le député UDR, Olivier Fayssat, il y a quelques jours dans l'hémicycle.

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Un rapport de force toujours souhaité par Bruno Retailleau. Ce sera le message défendu par le ministre de l'Intérieur lors de son entretien avec Emmanuel Macron, jeudi.