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Royaume-Uni : le tour de vis du gouvernement travailliste sur l'immigration

Alexandre Chauveau - Mis à jour le . 1 min
Royaume-Uni : le tour de vis du gouvernement travailliste sur l'immigration
Royaume-Uni : le tour de vis du gouvernement travailliste sur l'immigration AFP / © LEON NEAL / GETTY IMAGES EUROPE / Getty Images via AFP

Face à une immigration considérable, le gouvernement a présenté une réforme drastique des conditions d’asile. Inspirée du modèle danois, considéré comme l’un des plus stricts d’Europe, elle prévoit notamment de limiter le droit de résidence des réfugiés ainsi que l’accès aux aides sociales.

Le Royaume-Uni a choisi de serrer la vis sur l’immigration. Sous la pression d’une part croissante de la population et du parti anti-immigration de Nigel Farage, le gouvernement britannique réduit la durée des permis de séjour. Ainsi, ces derniers passeront de cinq ans aujourd’hui à trente mois, tandis que le délai nécessaire pour devenir résident permanent augmentera de cinq à vingt ans.

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Soulager un "problème d’intégration"

Ces mesures, présentées comme "historiques", s’ajoutent à la fin de l’automaticité des aides sociales pour les nouveaux arrivants. Cela, malgré le coût annuel moyen du droit d’asile, estimé outre-Manche à 5 milliards d’euros.

Néanmoins, selon la ministre de l’Intérieur, Shanna Mahmood, interrogée par la BBC, le problème n’est pas seulement financier. "Selon moi, c’est un devoir moral. Je constate que l’immigration illégale crée des divisions dans le pays, ce qui renforce le communautarisme et éloigne les gens les uns des autres. Ainsi, ce n’est pas être d’extrême droite ou propager des fake news que de dire que nous avons un problème d’intégration."

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Par ailleurs, depuis le début de l’année, quelque 38.000 personnes ont rejoint les côtes britanniques. L’objectif de ce plan est donc avant tout de dissuader les migrants, sur le modèle du Danemark, où une réforme similaire avait eu un effet considérable, divisant quasiment par dix le nombre d’arrivées.