La Nupes compte bien tenir tête au gouvernement. 1:21
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Alexis Delafontaine , modifié à
C'est une rentrée qui s'annonce mouvementée dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale. L'alliance de gauche (Nupes) aborde son retour sur les bancs de l’assemblée plus motivée que jamais, bien déterminée à faire oublier les polémiques internes en imposant le débat sur les réformes sociales.

A gauche, la réforme des retraites et de l’assurance chômage tombent à pic. Embourbée dans les affaires avec Adrien Quatennens et Julien Bayou, la Nupes, qui regroupe les députés de La France insoumise, du Parti socialiste, les écologistes et le parti communiste, espère se renouveler dans un duel face au gouvernement. "Je tiens à rappeler qu'il y a deux ans, nous avions réussi à gagner contre le gouvernement sur la question de la réforme des retraites et que la dernière fois nous étions 17 parlementaires", souligne Mathilde Panot, la présidente du groupe insoumis (LFI) à l’Assemblée nationale. Pour la députée, l'objectif est clair : faire de l’obstruction parlementaire. 

"Rester crédibles"

"A 17 parlementaires, nous avions déposé 22.000 amendements. Nous sommes désormais 75 insoumis dans l'hémicycle. Et même 151 si nous prenons l'ensemble des députés la Nupes." Mais au sein de la Nupes, certains députés, plus modérés, veulent "rester crédibles" selon leurs mots. Alors ils promettent, "pour chaque projet de loi du gouvernement, nous déposerons un contreprojet". 

"Il faut s’opposer mais surtout proposer" conclu un député socialiste. Et le duel avec le gouvernement commencera dès ce lundi soir, avec l’ouverture des débats sur l’assurance chômage.