Rencontre Di Maio/"gilets jaunes" : Ingrid Levavasseur "stupéfaite" de ne pas avoir été consultée

Ingrid Levavasseur entend conduire une liste de "gilets jaunes" aux élections européennes.
Ingrid Levavasseur entend conduire une liste de "gilets jaunes" aux élections européennes. © CHARLY TRIBALLEAU / AFP
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avec AFP
Ingrid Levavasseur a été prévenue la veille au soir de la rencontre entre Luigi Di Maio et des "gilets jaunes" de sa liste aux européennes, estimant que cela "n'est pas sain". 

Ingrid Levavasseur, qui entend conduire une liste de "gilets jaunes" aux élections européennes, s'est déclarée "stupéfaite" jeudi de ne pas avoir été consultée sur la rencontre entre le vice-président du Conseil italien Luigi Di Maio et certains proches de sa liste. Le responsable italien et chef de file du Mouvement 5 étoiles (M5S, antisystème) a notamment vu mercredi dans le Loiret un délégué des "gilets jaunes", Christophe Chalençon, et des candidats sur sa liste, selon un message qu'il a posté sur les réseaux sociaux.

Prévenue la veille au soir. "Ce n'est pas sain car nos valeurs communes c'est plutôt le respect, l'échange, la communication. Et là, je me suis dit qu'il y avait une faille. J'étais vraiment stupéfaite qu'on ne m'ait pas consultée pour me dire qu'on organise cela", a déclaré à Ingrid Levavasseur à l'AFP. Elle dit n'avoir été prévenue de la rencontre que la veille au soir. "Ce genre d'événement ne doit pas se passer dans la précipitation. On doit être réfléchi, posé et en accord ensemble pour cela", selon elle.

Chalençon sur le départ ? Ingrid Levavasseur, aide-soignante de profession, a précisé qu'après cet incident, elle "ne pensait pas" continuer à travailler avec Christophe Chalençon, qui était chargé de coordonner des assemblées citoyennes. "Le manque de confiance qu'on a pu avoir (envers les politiques, ndlr), on n'a pas envie nous de le retrouver chez nous", a-t-elle fait valoir. Pour autant, Ingrid Levavasseur n'exclut pas de rencontrer ultérieurement Luigi Di Maio, qui l'avait contactée en janvier mais à qui elle avait répondu que "pour (elle) ce n'était pas le moment".