Emmanuel Macron suivra de près la 11e journée de mobilisation contre la réforme des retraites. 1:17
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Arthur de Laborde
En visite d'État de trois jours en Chine, Emmanuel Macron va suivre la 11e journée de mobilisation contre la réforme des retraites depuis Pékin. Même à l'étranger, il observe de très près le contexte social et politique en France. Mais comment le président de la République envisage-t-il de sortir de l'impasse ?

Entre 600.000 et 800.000 manifestants devraient battre le pavé ce jeudi dans toute la France, à l'occasion de la 11e journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Une journée que suivra de près Emmanuel Macron, depuis la Chine où il poursuit sa visite d'État. 

Le chef de l'État fait le dos rond

Le président de la République ne s’attend pas à une mobilisation exceptionnelle ce jeudi. Un conseiller relativise : "Il y aura, à ses yeux, du monde dans la rue, mais beaucoup moins que lors de certains conflits précédents." Il relève aussi la baisse du taux de grévistes. "Qu’on ne vienne pas nous expliquer que le pays est totalement à l’arrêt", lâche-t-il.

Pour le moment, le président maintient sa confiance envers Élisabeth Borne et fera le dos rond jusqu’à la décision du Conseil constitutionnel, comme si le temps était suspendu jusqu’au 14 avril, confie un de ses proches en ajoutant qu’après cette date, le chef de l’État aura des décisions à prendre. Il espère rebondir, reprendre la main en multipliant notamment les sorties sur le terrain.

Emmanuel Macron souhaite revoir les syndicats pour parler d'autres sujets

Emmanuel Macron souhaite, par ailleurs, revoir les syndicats mais pour parler d’autres sujets que les retraites : accompagnement des jeunes dans la vie professionnelle, usure au travail, formation ou encore gestion des carrières. Il imagine aussi s’exprimer une nouvelle fois devant les Français pour fixer la feuille de route.