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Candidat à la présidence des Républicains, l'actuel président du parti au Sénat, Bruno Retailleau, a réagi sur les propos de Nicolas Sarkozy ce mardi matin au micro de Sonia Mabrouk. L'ancien président de la République s'est dit prêt à quitter LR si Bruno Retailleau est élu à la tête du parti. "Qu'il le fasse, je ne le retiendrai pas", menace le candidat.

Au micro d'Europe 1 ce mardi, Bruno Retailleau, candidat à la présidence des Républicains et actuel président du parti au Sénat, n'a pas mâché ses mots face aux menaces de Nicolas Sarkozy. Figure emblématique de la droite, ce dernier s'est dit prêt à quitter le parti si Bruno Retailleau était élu. Une menace qui ne fait pas sourciller le candidat. "Je vais vous faire une confidence : si je suis élu et si Nicolas Sarkozy souhaite quitter LR, qu'il le fasse. Je ne le retiendrai pas et même je le comprends", prévient Bruno Retailleau avant de railler l'ancien président de la République.

"Je veux une droite vraiment de droite"

"Je comprends que tous ceux qui ont mis beaucoup d'énergie à la réélection de Monsieur Macron ne souhaitent pas me voir accéder à la présidence de LR parce qu'ils savent qu'avec moi, je ne transigerai jamais là dessus. Jamais. Je veux une droite qui soit vraiment de droite. Je le disais, pas une droite à mi-temps, pas une moitié de droite, la droite complète", a-t-il affirmé.

Accusé d'être le représentant d'une "droite rabougrie et refermée sur elle-même", Bruno Retailleau s'est défendu au contraire d'avoir été le représentant d'une évolution de la droite.

"Pourquoi est ce que l'on a connu cette succession d'échecs ? Je vais vous donner quelques exemples de ces reculs, de ces abandons. Certes, on a fait la défiscalisation des 35 heures, mais on ne les a pas abandonné, les 35 heures. Certes, on a fait des peines plancher, mais on a abandonné la double peine. Certes, on a réduit un peu la fonction publique, mais on a fait les ARS qui ont bureaucratisé la santé", se défend-t-il. "Il faut que on dise aux Français que l'on tire les leçons de nos échecs et on n'est pas exactement la même droite."