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Pour Nicolas Dupont-Aignan, «la cassure démocratique» est «la perpétuation du coup d’état post-référendum de 2005»

Ugo Pascolo . 1 min

Nicolas Dupont-Aignan estime que l'origine de la "crise démocratique" que traverse le pays est le "coup d'État post-référendum de 2005". Invité du Grand Rendez-vous Europe 1/CNews/les Echos, le président de Debout la France affirme que "depuis 20 ans, il y a une classe politique qui veut maintenir une politique contre l'avis des Français."

Quelle est l'origine de la crise ? Depuis la reconduction de Sébastien Lecornu par Emmanuel Macron vendredi soir, la classe politique est vent debout contre l'exécutif. À tel point que certains peinent à voir comment le Premier ministre va échapper à la censure, tandis que les appels à un changement de locataire de l'Élysée se font de plus en plus bruyants. Et Nicolas Dupont-Aignan n'y échappe pas. 

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"La cassure démocratique vient de 2005" 

Invité du Grand Rendez-vous Europe 1/CNews/les Echos, le président de Debout la France, appelle lui aussi, à l'instar de LFI, à la destitution du président de la République. Mais au-delà de l'urgence actuelle, comment en est-on arrivé là ? Est-ce à cause de la reconduction de Sébastien Lecornu ? De la dissolution de 2024 ? Non, pour Nicolas Dupont-Aignan, l'origine de la crise est plus lointaine. 

"C'est la perpétuation du coup d'État post-référendum de 2005. Pour moi, la crise démocratique française remonte à des sources anciennes. La cassure démocratique, la cassure de la confiance des Français dans leur classe politique, dans leurs institutions vient de 2005." 

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Pour rappel, Nicolas Sarkozy avait lancé un référendum sur l'établissement d'une "constitution pour l'Europe" (traité de Rome II). Le non l'avait emporté à 54,67%. Mais "Nicolas Sarkozy, avec les socialistes, a fait voter le traité de Lisbonne [en 2007, ndlr], qui était la copie conforme de la Constitution au congrès de Versailles", rappelle le président de Debout la France. 

Ce vote, dont le résultat va de facto contre la volonté des Français exprimée via référendum (le dernier à ce jour) est donc le point de départ d'une rupture, selon Nicolas Dupont-Aignan, qui conclut : "Ça veut dire qu'en fait depuis 20 ans, il y a une classe politique, j'appelle ça une oligarchie, qui veut maintenir une politique contre l'avis des Français."