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Pompier renversé à Évian-les-Bains : «Il y a une détestation de l'uniforme et de ce qu'il représente», estime Marion Maréchal

Europe 1 . 1 min

Le sapeur-pompier, qui s'était intervenu lors d'un rodéo urbain à Évian, est toujours dans le coma, entre la vie et la mort. Le suspect est un jeune majeur de 19 ans avec 15 antécédents judiciaires. Bruno Retailleau parle d'une société qui est une "fabrique de barbares". Marion Maréchal, dans La Grande Interview, parle, elle, d'une "détestation de l'uniforme"

Bruno Retailleau dénonce une "tentative d'homicide abjecte" après les événements qui se sont produits à Évian-les-Bains (Haute-Savoie). Un sapeur-pompier a été grièvement blessé après une intervention à la fin d'un rodéo urbain sauvage, il est toujours dans le coma, entre la vie et la mort. Le suspect est connu des services de police. Le ministre de la Justice a pointé une société qui a engendré une "fabrique de barbares". 

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"L'effondrement de l'État régalien conduit à la fabrication massive de ce genre de profil"

Invitée de La Grande Interview Europe 1-CNews, Marion Maréchal, eurodéputée et présidente du mouvement Identité-Libertés, parle même d'une "fabrique de sauvages" et que le suspect dans cette affaire est "l'archétype du multirécidiviste condamné pour trafic de stupéfiants qui aurait dû être derrière les barreaux et qui ne l'est pas". 

L'eurodéputée affirme également que "l'effondrement de l'État régalien conduit à la fabrication massive de ce genre de profil", ce qui mène par la même occasion à "une détestation de l'uniforme et de ce qu'il représente puisqu'il va jusqu'à cracher sur un pompier". 

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Pour Marion Maréchal, la meilleure réponse à ce genre d'acte est de "faire appliquer la loi" : "La loi française est dure en réalités. Les peines proposées par le Code pénal sont dures. Le problème, c'est qu'elles sont rarement appliquées, en tout cas jusqu'au seuil possible et même quand la prison ferme finit par être décidée, on va rarement au bout et le juge d'application des peines repasse par là pour amoindrir la peine en question". 

Elle finit par conclure en affirmant qu'il existe une "forme de culture de l'excuse dans une partie de la magistrature et qui consiste à toujours présenter le délinquant comme victime finalement d'une société injuste, voire raciste".