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Nouveau gouvernement : «Il n'y a aucune volonté de la part des Républicains de s'allier avec le RN», juge Jacques Serais

Europe 1 avec Jacques Serais . 1 min

Au lendemain de la démission de Sébastien Lecornu, le président LR Bruno Retailleau estime qu’Emmanuel Macron n’a plus que deux solutions : "un gouvernement de cohabitation ou la dissolution". En revanche, le journaliste Jacques Serais juge qu’une coalition entre LR et RN n’est pas envisagée par le parti du ministre de l’Intérieur démissionnaire.

Quelle stratégie désormais pour les Républicains ? Lundi matin, Sébastien Lecornu a remis sa démission à Emmanuel Macron, quelques heures à peine après l’annonce de son gouvernement. Cet échec politique a notamment été marqué par la rupture avec LR et principalement son président, Bruno Retailleau. Ce dernier n’a pas apprécié la nomination cachée de Bruno Le Maire aux Armées. Et pour le ministre de l’Intérieur démissionnaire, seules deux solutions s’offrent maintenant à Emmanuel Macron : "un gouvernement de cohabitation ou la dissolution".

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Éric Ciotti vilipendé par les Républicains

Mais concrètement, une coalition LR-RN est-elle possible ? Pour Jacques Serais, journaliste politique, "il n’y a aucune volonté de la part des instances des Républicains de s’allier avec le Rassemblement national". "On l’a vu, il y a un an, c’est Éric Ciotti qui faisait ce chemin-là et il a été vilipendé par Bruno Retailleau, Laurent Wauquiez et toutes les instances du parti", se souvient-il. Selon le journaliste, "ils n’ont aucune raison à ce stade de choisir cette ligne".

"A minima, il faudrait qu'il y ait des élections législatives et que le Rassemblement national obtienne la majorité, une majorité relative. À partir de ce moment-là, ils se poseraient la question d'une éventuelle alliance avec le RN. Donc ils n'y sont absolument pas. Et deux, ils n'ont absolument pas envie de prendre ce chemin parce qu'ils ne veulent pas d'élections législatives", conclut Jacques Serais. Il précise notamment que "Bruno Retailleau n'appelle pas à la dissolution".