Non-censure du gouvernement Lecornu II : à gauche, le Parti socialiste se retrouve sous le feu des critiques
Sébastien Lecornu reste donc Premier ministre. Les motions de censure, déposées par La France insoumise et le Rassemblement national, ont été rejettées grâce à l'abstention des Républicains mais surtout du Parti socialiste. Un accord de non-censure avec le gouvernement qui a provoqué le retour des deux gauches irréconciliables.
C'est une véritable guerre ouverte entre La France insoumise et le Parti socialiste. Les troupes de Jean-Luc Mélenchon accusent Olivier Faure d'avoir trahi la gauche et le Nouveau Front populaire avec cet accord de non-censure. Alors, la présidente des députés LFI, Mathilde Panot, lance un appel aux élus socialistes.
"Rompez les rangs ! Ne laissez pas la direction du Parti socialiste vous entraîner dans une alliance avec la macronie. Il existe un pôle de résistance dans ce pays, celui que nous incarnons à cette heure", s'insurge-t-elle.
"Tant que le gouvernement sera loyal avec le Parlement, nous ne le censurerons pas"
Sept députés socialistes ont voté la motion de censure. Olivier Faure, de son côté, savoure sa victoire, notamment avec la suspension de la réfome des retraites.
Alors, le premier secrétaire du Parti socialiste réaffirme son soutien au Premier ministre, Sébastien Lecornu. "Tant que le Parlement sera respecté, tant que le gouvernement sera loyal avec le Parlement, nous ne le censurerons pas. Dès lors qu'il ne le serait plus, nous le censurerons immédiatement", appuie Olivier Faure.
Le combat entre socialistes et insoumis est loin d'être terminé, car les troupes de Jean-Luc Mélenchon vont tenter de faire exploser l'accord de non-censure en perturbant l'examen budgétaire à l'Assemblée nationale.