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avec AFP , modifié à
L'ancien Premier ministre Édouard Philippe a été réélu maire du Havre dimanche lors de la première séance du nouveau conseil municipal. Le nouvel édile, qui a déjà exercé ses fonctions dans cette ville il y a quelques années, a semblé serein, voire même soulagé d'avoir quitté Matignon. 

L'ancien Premier ministre Édouard Philippe a été réélu sans surprise maire du Havre dimanche matin par 47 voix sur 59 lors de la première séance du nouveau conseil municipal, ont constaté des journalistes de l'AFP. Lors du second tour des municipales, dimanche dernier, la liste menée par Édouard Philippe l'avait emporté avec 58,93% des voix dans cette ville portuaire de 170.000 habitants dont il a déjà été maire de 2010 à 2017. Cette élection a été marquée, comme dans de nombreuses villes, par un taux d'abstention élevé de 58%.

Le nouveau maire a été acclamé par les membres du conseil ainsi que par le public présent dans la salle, parmi lequel figurait le ministre de l'action et des comptes publics, Gérald Darmanin, lui-même réélu maire de sa ville de Tourcoing le 23 mai dernier. Le nouvel édile du Havre a d'abord fait observer une minute de silence à la mémoire de deux personnalités politiques de la région, disparues ces derniers mois.

Un "soulagement" pour Édouard Philippe

Avant de prononcer sa première allocution, Édouard Philippe a souhaité que soient désignés l'ensemble des adjoints. Il a ensuite prononcé un discours à destination des Havrais. "Le fait d'être maire c'est avoir la chance d'exercer le plus beau des mandats que la République puisse offrir", a-t-il déclaré. "Lorsqu'on est élu, on sait qu'on ne fera pas tout bien. En revanche, on doit être animé par la conviction qu'on va faire du mieux qu'on peut, comme disait ma grand-mère."

Le nouvel édile s'est ensuite offert un bain de foule, saluant les riverains mais évitant les journalistes et les questions sur la politique nationale. L'ancien chef de gouvernement est apparu serein et heureux. S'il y a un "soulagement" pour Édouard Philippe, c'est un "soulagement physique, plus qu'un soulagement de l'esprit : trois années à fond, c'est épuisant", a commenté son ami, le député européen Gilles Boyer, venu "assister à ce joli moment".