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Meurtre de Lola : une affaire marquante qui révèle les défaillances de l'État

Arthur De Laborde . 1 min
Meurtre de Lola : une affaire marquante qui révèle les défaillances de l'État
Meurtre de Lola : une affaire marquante qui révèle les défaillances de l'État AFP / © Gauthier Bedrignans / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Le procès de la meurtrière de Lola, Dahbia Benkired, s'ouvre ce vendredi à Paris. Il y a trois ans, cette ressortissant algérienne sous le coup d'une OQTF violait et tuait la jeune adolescente de 12 ans, provoquant l'émoi dans tout le pays. Du côté de la sphère politique, cette affaire a remis au cœur du débat les défaillances de l'Etat, notamment sur l'application des OQTF.

C’est une affaire qui a profondément marqué la France. Trois ans après le drame, s’ouvre ce vendredi à Paris le procès de Dahbia Benkired, poursuivie pour le viol et le meurtre de la jeune Lola Daviet, âgée de 12 ans. Malgré les accusations de récupération, l’atrocité des faits, la personnalité troublante de l’accusée et surtout l’OQTF non exécutée à son encontre ont fait de ce dossier un symbole politique.

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Arrivée en France en 2016 avec un titre de séjour étudiant, Dahbia Benkired vivait depuis plusieurs années à Paris. Mais au moment du drame, elle faisait pourtant l’objet d’une OQTF, prononcée deux mois plus tôt mais qui n'a jamais été exécutée. 

Une faillite de l'État ?

C’est cette défaillance qui, au-delà de l’horreur du crime, nourrit aujourd’hui la colère et les interrogations. Car l’affaire Lola met en lumière une fragilité profonde : celle d’un État incapable de faire appliquer ses propres décisions.

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À droite, de Reconquête au Rassemblement national en passant par Les Républicains, beaucoup y voient un révélateur politique, un fait de société. Non pas par démagogie, mais pour questionner l’efficacité d’un système qui maintient sur le sol national des personnes pourtant sous le coup d’une expulsion.

Mais que les failles de l’État et le laxisme migratoire soient dénoncés à travers un drame inscrit dans la mémoire collective choque certains, qui y voient une récupération politique, notamment à gauche. C’est pourtant affirmer les exigences républicaines : de la loi, de la justice et de la sécurité.

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