Jean-François Copé était l'invité du "Grand Rendez-vous" sur Europe 1. 1:53
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Ariel Guez , modifié à
Invité du Grand Rendez-vous sur Europe 1, Jean-François Copé, maire de Meaux et ancien député Français, est revenu sur les manifestations antiracistes et contre les violences policières qui sont organisées depuis plusieurs jours. Il estime que ces dernières sont "sont très éloignées des préoccupations des Français".
INTERVIEW

Les manifestations contre les violences policières, gangrenées par des mouvements extrémistes ? Oui, à comprendre Jean-François Copé. Invité d'Europe 1, le maire de Meaux et ancien député est revenu contre le mouvement antiraciste et contre les violences policières partout dans le monde. Dans certains pays comme en Angleterre, des statues d'anciens esclavagistes ont été déboulonnées. Pour Jean-François Copé, cela témoigne d'une tentative de "bousculement d'un modèle historique et culturel pour essayer de créer l'affrontement des communautés et déstabiliser les institutions".

"Nos valeurs, nous devons en être fiers"

"Or, qui veut déstabiliser les institutions ?", s'interroge Jean-François Copé. "Ce sont naturellement les mouvements extrémistes", répond l'ancien ministre sous Jacques Chirac. Le maire de Meaux a "un message simple" qu'il adresse aux Français sur le plateau du Grand Rendez-vous : "il ne faut être dupe de rien. Nos valeurs, nous devons en être fiers, surtout la France, un grand pays", dit-il. 

Mais qui souhaite "déstabiliser les institutions", comme le suppose l'ancien patron de la droite ? "C'est vieux comme Trotski", glisse Jean-François Copé, qui pointe le rôle de Jean-Luc Mélenchon, qui serait selon lui "l'animateur et le porte parole de ce type de mouvement". 

"Pour des raisons culturelles absurdes, on préférera toujours se faire traiter de gaucho plutôt que de facho"

L'ancien président de l'UMP affirme par ailleurs que les mobilisations (qui ont rassemblé plusieurs milliers de personnes partout en France samedi, ndlr) "sont très éloignées des préoccupations des Français (...) avec la crise que nous connaissons. "Pour des raisons culturelles absurdes, on préférera toujours se faire traiter de gaucho plutôt que de facho", continue Jean-François Copé. Il maintient son soutien "à la police républicaine", "qui est là pour protéger les gens".