Bureau de vote 1:30
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Jacques Serais , modifié à
C’est le sondage du jour, celui de l’Ifop dans le "Journal du dimanche", avec cette question : "Si dimanche prochain devait se dérouler le premier tour de l’élection présidentielle, pour lequel des candidats suivants y aurait-il le plus de chances que vous votiez ?". Et, les résultats de ce sondage permettent très clairement de mesurer l’évolution du rapport de force électoral. 

Si l'élection présidentielle devait se dérouler aujourd’hui, c'est Marine Le Pen qui serait en tête au premier tour, alors qu’elle était arrivée en deuxième position le 10 avril dernier avec 23,5% des voix. La candidate du RN récolterait aujourd’hui 30% des suffrages, près de sept points de plus.

Jean-Luc Mélenchon paye cash sa gestion de l'affaire Quatennens

Emmanuel Macron arriverait juste derrière avec 29% des voix. En avril, il en avait obtenu 27,8%. Les deux finalistes à la présidentielle progresse donc tous les deux, quand le même l’électorat de Jean-Luc Mélenchon semble s’effriter. Le candidat insoumis qui avait rassemblé derrière lui 21,5% des voix en avril ne totaliserait plus que 17% des suffrages. Jean-Luc Mélenchon semble payer cash sa gestion de l’affaire des violences conjugales de son dauphin, Adrien Quatennens.

Emmanuel Macron l'emporterait de nouveau face à Marine Le Pen

Éric Zemmour lui aussi verrait son score moins haut qu’en avril selon ce sondage, 5% aujourd’hui contre son 7,1% en avril. Tandis que Yannick Jadot gagnerait près un point et demi, passant de 4,6% à 6% des voix. Et si le deuxième tour devait se jouer aujourd’hui. Quel serait le vainqueur ?

D'après ce sondage, Emmanuel Macron l’emporterait de nouveau. Mais le duel face à Marine Le Pen serait beaucoup plus serré. Le 24 avril dernier le président sortant affichait 17 points d’avance à la sortie des urnes : 58,5% des voix contre 41,5% pour la candidate du RN…

Une avance qui se réduit selon ce sondage aujourd’hui à 6 petits points : 53% pour Emmanuel Macron, 47% pour Marine Le Pen. Alors, il ne s’agit évidement pas de rejouer le match. Mais, six mois après ce rendez-vous démocratique, cette enquête permet de saisir l’évolution de l’opinion, Aaors que le Président n’écarte pas de faire appel de nouveaux aux électeurs avec la menace de la dissolution de l’Assemblée….