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Yanis Darras , modifié à
Le député de l'Yonne et porte-parole du Rassemblement national, Julien Odoul, était l'invité de La Grande interview Europe 1-CNews. Au micro de Yoann Usaï, il est revenu sur la volonté de 32 départements de ne pas appliquer la loi immigration, adopté la semaine dernière. "Un acte séparatiste" aux yeux du député. 

Une semaine après le vote de l'Assemblée nationale en faveur du projet de loi immigration, largement durci en commission mixte paritaire, la grogne s'étend dans les territoires. Près de 32 départements de gauche ont annoncé leur refus d'appliquer le durcissement de conditions de versement aux étrangers de l'Allocation Personnalisée d'Autonomie. 

"Tout cela est pathétique"

Invité ce matin de la Grande interview Europe 1-CNews, le porte-parole du Rassemblement national se montre particulièrement opposé à cette annonce. "C'est un acte bête et méchant", juge-t-il. "C'est un acte séparatiste", poursuit-il, ajoutant "que cet acte n'a aucune chance d'aboutir puisque, sur simple saisine du préfet, le tribunal administratif ira faire voler en éclats les intentions de communication de ces départements."

"Quand je vois notamment la maire écologiste de Besançon qui organise une conférence de presse au musée de la Résistance et de la Déportation pour s'ériger contre la haine contre le fascisme.... Tout cela est pathétique", s'agace le député RN de l'Yonne. 

"Les collectivités de gauche sont indécentes dans cette communication"

"Encore une fois, c'est la loi qui a été votée par les représentants du peuple, c'est la volonté populaire qui s'exprime par cette loi. En quoi cette loi ne pourrait-elle pas être appliquée par les collectivités qui sont encore une fois responsables de mettre en œuvre les lois de la République et de montrer l'exemple", s'emporte Julien Odoul. 

Ce dernier craint désormais un précédent à l'égard du respect des lois dans le pays. "les collectivités de gauche sont indécentes dans cette communication. Que dirait-on si des contribuables refusait de payer l'impôt à telle ou telle collectivité parce que ça ne va pas dans le sens de leur idée ? Encore une fois, la loi s'applique à tous", conclut-il.