Marc Fesneau était l'invité du "Grand Rendez-vous" sur Europe 1. 2:30
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Ariel Guez , modifié à
Invité dimanche du "Grand Rendez-vous" sur Europe 1, Marc Fesneau, ministre chargé des relations avec le Parlement, est revenu sur la réforme des retraites, dont l'examen n'avait pas pu aller à son terme en raison de la pandémie de coronavirus. Si le texte n'est pas inscrit à l'ordre du jour de l'Assemblée ou du Sénat, il estime que les sujets abordés devront à nouveau être au centre du débat législatif. 
INTERVIEW

La réforme des retraites reviendra-t-elle à l'Assemblée nationale ? Alors que le gouvernement a largement mis de côté ce texte lors de la crise du coronavirus, Marc Fesneau, ministre chargé des relations avec le Parlement, a expliqué sur Europe 1 que "les questions posées" par la réforme "reviendront". Mais pas dans l'immédiat, à comprendre le ministre invité du Grand Rendez-vous dimanche puisque le projet de loi "n'est pas inscrit à l'ordre du jour du calendrier parlementaire", rappelle-t-il. 

Le projet de loi "n'est pas inscrit à l'ordre du jour du calendrier parlementaire"

Mais Marc Fesneau maintient que les questions qui étaient posées "sur l'équilibre du système de retraites" ou sur les régimes spéciaux devront un jour réémerger. "Reposer les bases de ce pourquoi nous avions voulu cette réforme des retraites et les faire réémerger dans le débat public, ce n'est pas une mauvaise nouvelle", affirme-t-il au micro d'Europe 1.

"On n'est pas dans une temporalité immédiate", tempère le ministre. "Mais ce qui avait prévalu avant le coronavirus en termes de justice est resté sur la table. Il faudra bien qu'un jour où l’autre, on résolve ces questions".

Dans un entretien au Point vendredi, Patrick Mignola, patron des députés MoDem, relançait le débat sur la réforme des retraites, affirmant "qu'il faudra reparler de l'équilibre du système de retraites lors de la prochaine présidentielle". "Dès le prochain budget de la Sécurité sociale, qui sera débattu cet automne au Parlement, il nous faudra courageusement affronter cette question" (de la revalorisation des retraites des agriculteurs, ndlr), disait-il.