Éric Ciotti, Bruno Retailleau et Aurélien Pradié 1:19
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Alexandre Chauveau, édité par Ophélie Artaud , modifié à
Ce mercredi, les candidats à la présidence des Républicains ont laissé de côté leurs rivalités le temps d'un hommage au général de Gaulle à Colombey-les-deux-Églises. L'occasion pour Éric Ciotti, Bruno Retailleau et Aurélien Pradié de mettre en avant les valeurs incarnées par Charles de Gaulle, qui semblent aujourd'hui manquer à la droite.

Les rivalités ont été mises entre parenthèses chez les Républicains, le temps d'un hommage au général de Gaulle. Mercredi, les trois candidats à la présidence du parti se sont rendus à Colombey-les-deux-Églises pour commémorer la mort du général. Une image d'unité devant la croix de Lorraine, en pleine campagne électorale. Cette figure du général de Gaulle reste aujourd'hui encore est une valeur refuge pour LR. Tous vénèrent de Gaulle et voient en lui ce que la droite n'incarne plus.

Une séquence qui illustre la volonté de la droite de retrouver un chef

Pour Éric Ciotti, "c'était un homme d'État, avec une vision du long terme guidée par la grandeur, le sens de l'intérêt général, du bien commun". Un constat partagé par Bruno Retailleau, qui considère également que le général incarne la profondeur d'esprit. Le candidat revendique la refondation idéologique d'un parti en manque d'idées nouvelles depuis des années. "Il avait cette expression "au fond des victoires d'Alexandre, on retrouve Aristote". Le lien entre les victoires politiques et les idées était chez lui comme une évidence."

Enfin, Aurélien Pradié, cadet de la compétition, voit en de Gaulle un homme moderne. Manière d'insister sur une autre carence des Républicains. Une incarnation nouvelle qui peine, selon lui, à voir le jour. "Lorsqu'il est décédé, le général de Gaulle a vu son cercueil porté par des jeunes qui avaient moins de 20 ans parce qu'ils étaient la génération qui venait. Et le gaullisme, c'est une flamme qui se transmet. Je suis aussi là pour parler de transmission."

La séquence dure 30 minutes et illustre pour la droite la quête désespérée du chef qui lui fait défaut depuis dix ans.