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Manon Bernard , modifié à
Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, invité de la matinale d'Europe 1 jeudi, a déclaré qu'il souhaitait entendre un "discours de clarté, de vérité, de courage" de la part de Jean Castex, jeudi à 18 heures. Il accuse le gouvernement d'avoir voulu faire passer les mesures de confinement dû au coronavirus en ne disant pas toute la vérité aux Français.

Le président de la région Auvergne Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez souhaite entendre, jeudi, "un discours de vérité" de la part du Premier ministre. Jean Castex s'exprimera ce jeudi soir pour annoncer de nouvelles mesures de restrictions liées à la lutte contre le coronavirus. Invité de la matinale d'Europe 1, le président de région LR, a souhaité lancer un appel au gouvernement. 

"Le président de la République, les différentes autorités se sont exprimées. J'ai un peu le sentiment que pour faire passer la pilule, on disait 'vous inquiétez pas si tout se passe bien dans 15 jours on va assouplir', personnellement je n'y ait pas cru parce que je vois bien la situation sur le terrain, je vois bien ce qu'il se passe", a-t-il déclaré au micro d'Europe 1. 

"Améliorer le suivi du confinement et les protocoles sanitaires"

"Je souhaite un discours de clarté, de vérité, de courage plutôt que de faire semblant et de dire aux gens, 'ne vous inquiétez pas, peut-être que dans dix jours tout va revenir à la normale'. La situation est grave et il faut la traiter comme telle", a-t-il demandé. 

"Je pense que le premier sujet, c'est d'abord d'améliorer le suivi du confinement et les protocoles sanitaires dans écoles, collèges et lycées", a-t-il expliqué. Le président de la région Auvergne Rhône-Alpes a notamment insisté sur la situation des commerçants. "C'est terrible. L'impact est immédiat pour les commerçants indépendants sur leurs familles, les emprunts, le loyer...". Il demande alors au gouvernement de "supprimer toutes les charges des commerçants indépendants pendant la durée du confinement". 

Laurent Wauquiez assure néanmoins qu'il souhaite "travailler en commun" avec le gouvernement et ne pas "faire de polémiques".