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L'Assemblée nationale adopte à une voix près la proposition du RN dénonçant l'accord franco-algérien de 1968

Mayalène Trémolet - Mis à jour le . 1 min
Les députés RN applaudissant le passage de leur proposition.
Les députés RN applaudissant le passage de leur proposition. AFP / © Anne-Christine POUJOULAT / AFP

Les députés ont adopté ce jeudi, une proposition de résolution du Rassemblement national visant à "dénoncer" l'accord franco-algérien de 1968, avec l'appui des groupes LR et Horizons. Au total, la proposition a été acceptée par 185 voix contre 184. "C'est une journée qu'on peut qualifier d'historique pour le RN", se félicite la cheffe des députés du RN, Marine Le Pen.

Les députés ont adopté ce jeudi, une proposition de résolution du Rassemblement national visant à "dénoncer" l'accord franco-algérien de 1968, avec l'appui des groupes LR, de l'UDR et Horizons. Au total, la proposition a été votée dans un hémicycle surchauffé par 185 députés et 184 contre, à la surprise générale. "C'est une journée qu'on peut qualifier d'historique pour le RN", se félicite la cheffe des députés du RN, Marine Le Pen.

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Une résolution à la portée symbolique

L'ex-candidate à l'élection présidentielle a notamment souligné qu'il s'agissait là du premier texte de son parti à être approuvé par le Palais Bourbon, malgré les oppositions de la gauche, du camp présidentiel et du gouvernement. 

"Nous considérons qu'il n'y a plus rien aujourd'hui qui justifie le maintien de cette convention. Et très objectivement, je vois que la gauche est mauvaise perdante. Il faut qu'ils comprennent que la démocratie est ainsi faite, que lorsqu'il y a une voix de plus pour voter un texte, il passe", a déclaré Marine le Pen à la sortie de l'hémicycle. 

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S'agissant d'une résolution, le vote n'a donc à ce stade qu'une portée symbolique et doit encore connaître plusieurs étapes pour arriver à son terme. Il faut désormais qu'un groupe au Sénat s'en empare pour qu'il soit voté dans les mêmes termes par la Chambre haute.

Ce serait alors une pression supplémentaire sur les épaules du Premier ministre et du président de la République, le seul pouvant remettre en cause un traité international, chose à laquelle Emmanuel Macron s'est toujours refusé pour l'heure.

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Mais cette adoption est aussi la preuve de la fin de l'isolement parlementaire du RN dans l'hémicycle : "on gagne des galons et en crédibilité c'est un premier pas", s'est félicité un cadre du Rassemblement nationale.