L'accord LR/Renaissance au cœur du déjeuner de Nicolas Sarkozy avec l'aile droite de la majorité

Nicolas Sarkozy déjeunera ce mardi midi avec des parlementaires de la majorité.
Nicolas Sarkozy déjeunera ce mardi midi avec des parlementaires de la majorité. © GONZALO FUENTES / POOL / AFP
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Alexandre Chauveau / Crédit photo : GONZALO FUENTES / POOL / AFP
Nicolas Sarkozy est convié à déjeuner ce mardi midi à la questure de l'Assemblée nationale par une quinzaine de parlementaires Renaissance, membres de l'aile droite de la majorité. L'ancien président plaide pour un accord de gouvernement avec la droite et sera en terrain conquis dans quelques heures. 

C’est un invité spécial reçu ce mardi au Palais Bourbon. Nicolas Sarkozy déjeunera en effet avec une quinzaine de parlementaires Renaissance, issus de l'aile droite de la majorité. L'ancien président sera en terrain conquis au milieu de ces députés qui partagent son constat : le pays penche politiquement à droite. Et à défaut d'un accord formel avec LR, ce que l'ancien chef d'État appelle de ses vœux, l'exécutif doit répondre aux aspirations des Français, estiment ces parlementaires. 

L’initiative intervient au moment où Renaissance, tiraillée par son aile gauche, peine à trouver un accord avec les Républicains sur le projet de loi immigration. Alors comment travailler avec LR ? La question fera bien partie des discussions, selon l’ancien ministre Eric Woerth, questeur de l’Assemblée et à l’initiative du déjeuner.

"C’est intéressant d’avoir l’avis du président Sarkozy"

"J’imagine que ce sera au cœur de notre déjeuner, mais il y aura plein d’autres sujets. Sur les questions internationales, c’est intéressant d’avoir l’avis du président Sarkozy, comme sur l’activité économique. Le président Sarkozy a le temps pour penser à tous ces sujets-là, il est maintenant acteur dans un autre cadre que le cadre politique. Et puis c’est un ami", indique-t-il. L’analyse et l’expérience de Nicolas Sarkozy, réputé pour son franc parler, seront donc attentivement considérées par ces députés qui, comme lui, veulent faire pencher la majorité à droite. 

L’ancien président a d’ailleurs réitéré cette position auprès d’Emmanuel Macron, qui l’a reçu au début du mois à l’Elysée.