Renaissance : le parti présidentiel s’interroge sur sa stratégie vis-à-vis de LR

Plusieurs députés et sénateurs ont été invités au siège de Renaissance pour évoquer la stratégie à adopter vis-à-vis des Républicains.
Plusieurs députés et sénateurs ont été invités au siège de Renaissance pour évoquer la stratégie à adopter vis-à-vis des Républicains. © Ludovic MARIN / AFP
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Jacques Serais / Crédits photo : Ludovic MARIN / AFP
Le parti Renaissance va réunir une vingtaine de parlementaires ce mercredi matin pour faire le point sur la stratégie à adopter par rapport aux Républicains. Les récents propos d'Olivier Marleix et de Gérard Larcher ont provoqué "un déclic", explique un membre du parti présidentiel auprès d'Europe 1.

Avant même un éventuel remaniement ministériel, les cadres de Renaissance s’interrogent. Ce mercredi matin, à 10 heures, au siège du parti présidentiel, plusieurs députés et sénateurs ont été invités pour réfléchir autour de leur secrétaire général Stéphane Séjourné sur la stratégie à adopter par rapport au parti d’Éric Ciotti, Les Républicains.

 

Les menaces de motion de censure comme électrochoc

Il s’agira bien du "thème central" de cette réunion, rapporte un cadre du parti. À Renaissance, les récents propos du patron des députés LR Olivier Marleix, puis du président du Sénat Gérard Larcher, évoquant la possibilité d’une motion de censure contre le gouvernement sur l’immigration ou sur le budget ont provoqué "un déclic". "Il faut prendre conscience du double risque de motions brandi par LR", explique-t-on du côté de la rue du Rocher, où se situe le siège du parti. "Il faut partager ce constat en interne et trouver la manière dont on y répond collectivement."

Car la menace est prise au sérieux : "Une motion de censure entrainerait une dissolution", craint un député favorable à une alliance avec LR. "Ils ont une arme en leur possession", concède un autre. "Maintenant, il faut trouver la bonne réponse pour les neutraliser." Mais si cela doit passer par une alliance avec LR, un certain nombre de marcheurs historiques issues des rangs de la gauche ont déjà fait part de leur désapprobation. De la difficulté du "en même temps"...