Éric Woerth, questeur de l'Assemblée nationale, député Renaissance de l'Oise, était l'invité d'Europe Matin mercredi. 3:58
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À la veille de l'examen de la proposition de loi du groupe Liot visant à abroger la réforme des retraites, Éric Woerth, questeur de l'Assemblée nationale, député Renaissance de l'Oise, était l'invité d'Europe Matin mercredi.

La proposition de loi du groupe Liot sera examinée jeudi dans l'hémicycle. La présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet a annoncé mercredi que ce texte, souhaitant l'abrogation de la réforme des retraites, sera déclaré irrecevable en vertu de l'article 40 de la Constitution.

Depuis plusieurs jours, La France insoumise dénonçait un "braquage démocratique". Des propos qui ont agacé le questeur de l'Assemblée nationale, Éric Woerth. "Ils parlent de démocratie, mais ils ne savent pas trop ce que c'est", a-t-il réagi sur Europe 1 mercredi.

Le modèle social de LFI, "ce n'est pas de la démocratie"

"Quand on regarde le modèle social de LFI dans d'autres pays, ce n'est pas de la démocratie, c'est autre chose. Leur brutalité, leur manière de s'exprimer, l'irrespect qu'ils ont pour les autres est systématique et est porteur de violence", a-t-il tranché avant de considérer que cette "violence verbale" provoque aussi une "violence physique". "C'est un appel au crime", a affirmé le député Renaissance de l'Oise.

Alors que la 14e journée de mobilisation contre la réforme des retraites a eu lieu mardi, Éric Woerth espère qu'à l'avenir, qu'un "grand nombre" de Français "considéreront qu'il fallait bien faire cette réforme". "En 2010, peu de gens étaient d'accord pour passer de 60 à 62 ans. Et on voit bien qu'au fur et à mesure du temps, c'est rentré dans la vie sociale du pays parce qu'on s'est aperçu que le modèle de retraites fonctionnait comme ça", a-t-il constaté avant d'ajouter que la page des mobilisations contre la réforme était désormais tournée.