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La loi Duplomb divise et embarrasse le gouvernement

Mayalène Trémolet - Mis à jour le . 1 min

La vague de signatures de la pétition qui s'oppose à la loi Duplomb ne cesse de s'amplifier avec déjà 1,5 million de signatures. Et rouvre les vieux débats qui divisent le socle commun sur les questions écologiques. Le gouvernement s'est dit disponible pour un nouveau débat au Parlement. Mais depuis plusieurs jours, la pression monte sur les ministres de François Bayrou.

La pétition contre la loi Duplomb continue de prendre de l'ampleur. Cette dernière a déjà réuni plus d'1,5 million de signatures depuis son lancement. Le gouvernement de François Bayrou se dit disponible pour un nouveau débat au Parlement mais condamne les violences perpétrées sur plusieurs élus ayant voté la loi. 

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Depuis plusieurs jours, la pression monte sur les ministres. Le gouvernement cherche la bonne formule pour d'une part ne pas remettre en cause le vote du Parlement et montrer d'autre part qu'il entend la colère grandissante des opposants à la loi Duplomb. Le tout sans mettre à mal une solidarité gouvernementale déjà fragile.

"Un malaise chez une partie des Français"

Ainsi, si la ministre de l'Agriculture rappelle que cette loi répond à une situation d'urgence pour éviter l'extinction de certaines filières agricoles, la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, soutient l'idée de faire appel à une agence de sécurité sanitaire pour "éclairer scientifiquement ce débat". 

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Une idée proposée ce lundi par Gabriel Attal qui tente de mêler économie et climat sans braquer personne puisque le chef de file du parti Renaissance, qui a lui-même voté la loi, comme une soixantaine d'élus de son parti, reconnaît "un malaise chez une partie des Français". 

Et pour cause, l'ancien locataire de Matignon, qui avait fait de la crise agricole un des grands thèmes de son mandat, veut également être audible sur l'écologie, face à une gauche très remontée qui tente de faire pression sur Emmanuel Macron pour obtenir un nouvel examen du texte de loi. 

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Sans succès pour l'instant. Le chef de l'État ne semble pas souhaiter se prononcer sur cette question épineuse avant la décision du Conseil constitutionnel.