Jean-François Copé (LR) assure qu'il ne veut pas entrer au gouvernement

L'ancien ministre Jean-François Copé (LR) ne souhaite pas entrer au gouvernement.
L'ancien ministre Jean-François Copé (LR) ne souhaite pas entrer au gouvernement. © BERTRAND GUAY / AFP
  • Copié
avec AFP
L'ex-ministre Jean-François Copé a assuré ce lundi qu'il ne comptait pas intégrer le gouvernement. Il a tout de même reformulé le souhait de voir la droite participer à un "pacte de gouvernement pour acter le choix des Français", comme il l'avait fait au soir du second tour des législatives. 

Le maire LR de Meaux, Jean-François Copé, ne veut pas intégrer le gouvernement d'Elisabeth Borne. L'ancien ministre l'a affirmé ce lundi matin tout en plaidant de nouveau pour que la droite participe à un "pacte de gouvernement" pour "acter le choix des Français" aux élections législatives. "Aujourd'hui la droite de gouvernement ne peut pas simplement dire 'je vais continuer d'être absente d'un gouvernement' alors que le pays est bloqué", a-t-il estimé sur France Inter.

Il s'est dit "d'autant plus à l'aise" pour commenter les positions de l'exécutif et de son parti Les Républicains qu'il n'est "pas du tout dans l'intention d'entrer dans le gouvernement, (...) en rien", et qu'Emmanuel Macron et Elisabeth Borne "ne (l')ont pas appelé". 

S'il s'est de nouveau montré favorable à un "pacte de gouvernement", il a tenu à le distinguer d'un "gouvernement de coalition", "négocié avant une élection" et de fait "intenable" et "illisible pour les gens" s'il devait compter dans ses rangs des LR aux communistes comme le souhaite Emmanuel Macron.

Emmanuel Macron "donne le sentiment de ne pas avoir complètement atterri"

Il a appelé son à cesser de se penser uniquement dans l'opposition car "on ne sera jamais plus durs que l'extrême gauche et l'extrême droite". Quant à l'idée de voter des textes "au cas par cas", c'est "un piège démoniaque" où "les lois sympas comme l'augmentation du pouvoir d'achat sont votées par le PS et celles un peu méchantes sur la retraite, la réforme de l'Etat, la sécurité, le sont par la méchante droite", ce qui fait que celle-ci "recommencera à être caricaturée et caricaturable".

 

Jean-François Copé en a profité pour répéter ses critiques à l'endroit d'Emmanuel Macron qui "donne le sentiment de ne pas avoir complètement atterri, pris conscience de la gravité de la situation". "La seule solution, c'est de lui dire 'vous devez prendre acte que si vous voulez avoir une majorité, vous devez faire bouger les lignes', et les faire bouger vers la droite, car le 'en même temps' ne pourra pas marcher sur ce deuxième quinquennat", a insisté l'ancien ministre.