Elisabeth Borne 1:37
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Victor Chabert , modifié à
Elisabeth Borne est à nouveau sur le terrain, en Île-de-France, pour parler de l'emploi et de l'apprentissage. Au contact des jeunes apprentis, la Première ministre fait la promotion de son bilan comme ministre du Travail. Une manière de montrer qu'elle est encore à la barre, alors que les critiques fusent, même dans son propre camp.

Un déplacement à Bailly-Romainvilliers en Île-de-France, pour parler de l'emploi et de l'apprentissage, mais pas seulement. Ce vendredi, la Première ministre Élisabeth Borne est une nouvelle fois sur le terrain, une manière pour elle de tenter de sauver sa place alors que la majorité est dans une mauvaise passe. Élisabeth Borne veut en effet montrer qu'elle n'est pas sur la sellette et qu'elle tient la barre. Même si elle assure que ce n'est pas l'objectif de son déplacement. 

"Ce n'est pas une manière de montrer, c'est le fait que je suis à la tâche, qu'on est à l'action, qu'il y a des sujets à traiter, qu'on les traite et notamment la prolongation de ces aides à l'apprentissage. Elles se terminaient le 30 juin. Donc c'était maintenant qu'il fallait les prolonger", réagit-elle.

Voir s'il y a une méthode de travail avec les oppositions

Reste que la locataire de Matignon passe à l'offensive, multiplie déplacements et interviews, alors qu'elle est contestée jusque dans son propre camp. Certains vont même jusqu'à pronostiquer un départ rapide. Elle continue également les consultations par téléphone avec les présidents de groupe parlementaire. Objectif : voir s'il peut y avoir une méthode de travail avec les oppositions ou s'il va falloir aller chercher une majorité texte par texte.

Une forme d'attentisme

Pour l'instant, il y a une forme d'attentisme. Les oppositions ne semblent pas vouloir coopérer avec le gouvernement. Élisabeth Borne laisse aussi en suspens des questions essentielles. On ne sait pas encore, par exemple, si elle va engager la responsabilité du gouvernement lors de sa déclaration de politique générale, prévue en théorie la première semaine de juillet. Un signe d'une certaine fébrilité de l'exécutif, selon les opposants, et qui pourrait poser une vraie question de légitimité.