Interview de Macron : "Le pire de la droite et le pire de la gauche", juge Marine Le Pen

Marine Le Pen a accusé Emmanuel Macron de "complaisance à l'égard du fondamentalisme islamiste".
Marine Le Pen a accusé Emmanuel Macron de "complaisance à l'égard du fondamentalisme islamiste". © LUDOVIC MARIN / AFP
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avec AFP , modifié à
Selon la présidente du Front national Marine Le Pen, Emmanuel Macron a montré son "acceptation des inégalités comme si c'était une fatalité".

La présidente du Front national Marine Le Pen a estimé lundi qu'Emmanuel Macron avait "révélé son vrai visage" lors de son interview dimanche soir, celui du "pire de la droite" et du "pire de la gauche".

Emmanuel Macron a été "incontestablement combatif mais c'est aussi un président qui révèle son vrai visage", a estimé l'ancienne candidate à la présidentielle sur France 2.

Une "culpabilisation des Français". "Il y a un an, il nous a fait croire que dans le cadre d'un nouveau clivage politique il représentait le meilleur de droite et gauche; hier soir on a compris qu'il représentait le pire de la droite et le pire de la gauche", a-t-elle ajouté. À droite, il a montré son "acceptation des inégalités comme si c'était une fatalité", il y a eu "culpabilisation des Français (...), des chômeurs, des retraités (...) C'est cela que j'ai entendu, et c'est cela qui justifie les choix faits par Emmanuel Macron", a-t-elle critiqué.

"Complaisance à l'égard du fondamentalisme islamiste". À gauche, elle a dénoncé "l'immigrationnisme" porté par le président de la République, "le sans frontiérisme, le droit de l'hommisme, la complaisance à l'égard du fondamentalisme islamiste". Elle a aussi fustigé sa "connaissance de la gravité de la situation migratoire à venir sans la volonté de s'y atteler".

Quelques minutes plus tôt, sur Europe 1, le porte-parole du Front national Sébastien Chenu avait lui déploré le manque de vision du chef de l'État. Emmanuel Macron "ne nous emmène pas vers un cap, vis à vis d'un dessein qu'il aurait imaginé pour notre pays. Il applique une feuille de route qui est celle de l'UE, et dans tous les domaines. Il déconstruit notre pays, dévisse, déboulonne", a-t-il notamment jugé.