INFORMATION EUROPE 1 - Covid : les premiers tests salivaires en Île-de-France montrent une faible contamination

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Virginie Riva, édité par Ugo Pascolo , modifié à

D'après les informations d'Europe 1, sur les 720 premiers tests salivaires effectués dans les établissements scolaires en Île-de-France, huit sont revenus positifs. Ces tests ont été réalisés dans deux écoles primaires de Bourg-la-Reine (92). Quelque 200.000 tests salivaires doivent être déployés dans la région dans les trois prochaines semaines selon l'ARS.

Des données encourageantes. Selon les informations d'Europe 1, sur les 720 tests salivaires réalisés dans les établissements scolaires en Île-de-France depuis lundi, huit sont revenus positifs. Ces tests ont été réalisés dans deux écoles primaires de Bourg-la-Reine (92), dans le rectorat de Versailles. D'après cette première salve de résultats, le pourcentage de contamination au coronavirus après les vacances scolaires de la zone C semble assez faible, de l'ordre de 1%. 

40.000 tests par semaine en mars 

Mais les tests salivaires dans les établissements scolaires sont encore loin d'être déployés en totalité. Quelque 40.000 tests par semaine sont à venir en mars, avec un objectif de 60.000 par la suite, selon l'Agence Régionale de Santé (ARS). 200 écoles sont concernés pour les trois prochaines semaines. À Paris, les premiers tests seront effectués dès vendredi.

La semaine dernière, 3.000 tests avaient été déployés sur l'ensemble de la zone A (académies de Besançon, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Dijon, Grenoble, Limoges, Lyon et Poitiers). Un chiffre bien en deçà des 50.000 tests annoncés par le ministre de l'Éducation nationale Jean-Michel Blanquer. Mais cela n'a pas empêché l'expérience d'être fructueuse, comme à Saint-Étienne, où seulement trois cas positifs et asymptomatiques ont été détectés sur 950 tests. 

Des résultats qui relèvent du secret médical

Pour rappel, la liste précise des établissements où sont effectués les tests est faite par les rectorats en lien avec l'ARS et les préfectures, qui déterminent les zones où le virus circule activement. Ni les directeurs d'école ni les personnels n'ont accès aux résultats nominatifs car ils relèvent du secret médical. Mais ils sont en revanche informés du nombre de cas dans leur établissement.