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Incarcération de Nicolas Sarkozy : remous au ministère de la Justice

Jacques Serais . 1 min
Incarcération de Nicolas Sarkozy : remous au ministère de la Justice
Incarcération de Nicolas Sarkozy : remous au ministère de la Justice © Henrique Campos / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

L'incarcération de Nicolas Sarkozy à la prison de Santé a eu lieu ce mardi matin, après sa condamnation à cinq ans de prison avec mandat de dépôt à effet différé avec exécution provisoire dans le cadre de l'affaire du financement libyen. Cette incarcération a suscité de nombreuses réactions.

L'ancien président de la République Nicolas Sarkozy est officiellement incarcéré. Avant de se rendre à la prison de Santé ce mardi matin, au alentour de 10h, il a salué une foule de partisans et de proches venue le soutenir.

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Son incarcération, inédite dans la Ve République, a par ailleurs fait réagir la classe politique, le procureur général près de la Cour de cassation mais aussi le chef de l’État.

Les propos polémiques de Gérald Darmanin

Cette phrase du ministre de la Justice a notamment fait hurler une partie des magistrats. "J'ai été voir Nicolas Sarkozy. Vous savez quoi ? J'irai le voir d'ailleurs en prison. Comme garde des Sceaux, j'irai m'inquiéter, je m'inquiéterai de ses conditions de sécurité", a déclaré Gérald Darmanin

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Il n’en fallait pas plus pour faire sortir de ses gonds le procureur général près de la Cour de cassation, Rémi Heitz, qui y voit une atteinte à l’indépendance des magistrats. "Il y a un risque, en effet, qu'une telle visite soit ressentie par les magistrats et soit perçue par l'opinion comme une forme d'obstacle finalement à cette sérénité recherchée. Il faut véritablement préserver de toute influence l'intervention des magistrats dans un dossier aussi sensible". 

Reste que la question de l’exécution provisoire reste en suspens. Après Marine Le Pen pour inéligibilité, c’est au tour de Nicolas Sarkozy. Depuis la Slovénie où il se trouve pour un sommet consacré à la Méditerranée, Emmanuel Macron s’est lui aussi livré à un commentaire. 

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"Quant aux questions d'exécution provisoire, je pense que c'est un débat légitime dans une démocratie parce que tout le monde souhaite qu'il puisse y avoir des voies d'appel et de recours", a insisté le chef de l'État. Mais dans le cas présent, en attendant l’appel, Nicolas Sarkozy est en prison.