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Immigration : François Bayrou tend la main au Rassemblement national et veut durcir les règles

Mayalène Trémolet - Mis à jour le . 1 min

À travers les diverses thématiques parcourues durant l'interview événement de François Bayrou sur Cnews et trois autres chaînes info, le Premier ministre s'est exprimé sur l'immigration. Le pensionnaire de Matignon se refuse à catégoriser les migrants, il ne veut pas céder au laxisme et même revoir certains avantages.

François Bayrou et le Rassemblement national, un constat partagé. Lors de son interview événement à CNews et trois autres chaînes infos, le Premier ministre a refusé "qu'on fasse de l'immigration la cause principale de la situation du pays". Toutefois, il se dit disposé à revenir sur certains avantages accordés aux personnes étrangères.

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"S'il y a pour des étrangers, des avantages, comme le dit le RN, dont les Français ne profiteraient pas, ce ne serait pas juste et je suis d'accord pour qu'on les regarde", a-t-il assuré face à Sonia Mabrouk.

Une maîtrise des entrées et sorties du territoire

Décidé à montrer qu'il ne cédera pas au laxisme sur un sujet aussi sensible, le Premier ministre brandit l'exemple de la politique du logement, dont il dénonce les dérives, pour intégrer mieux et différemment. "La vraie voix d'intégration, ce n'est pas de vous maintenir dans des logements qui coûtent les yeux de la tête, qui coûtent à l'État 15.000 euros par an et par personne", a-t-il poursuivi.

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Alors, pour faire évoluer la politique migratoire française, le locataire de Matignon, qui affirme depuis plusieurs années que la question est surtout celle de la proportion, réclame une meilleure maîtrise des entrées mais aussi des sorties du territoire.

"Notre question principale aujourd'hui, c'est que ceux qui sont indésirables, décision juridique ou OQTF, ne sont pas exécutés pour un certain nombre de pays", a-t-il reproché. Avant de souligner que le gouvernement a déjà obtenu des décisions européennes permettant de mieux maîtriser les flux. Des décisions déjà traduites dans les chiffres aujourd'hui, toujours selon le Premier ministre.