"Gilets jaunes" : Mélenchon demande aux groupes à l'Assemblée de s'associer à une censure

La motion de censure des députés communistes et insoumis devrait être déposée "la semaine prochaine".
La motion de censure des députés communistes et insoumis devrait être déposée "la semaine prochaine". © AFP
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avec AFP
Le chef de file de la France insoumise a également réitéré dimanche son appel à la dissolution de l'Assemblée. 

Jean-Luc Mélenchon a enjoint dimanche les groupes de l'Assemblée à se joindre à une motion de censure que les députés communistes et insoumis comptent déposer "la semaine prochaine", pour protester contre "la gestion catastrophique" de la crise des "gilets jaunes" par le gouvernement.

"Le président a choisi pour l'instant le pire des scénarios, le pourrissement. Ce n'est pas ça qu'il faut faire. Il faut donner raison aux +gilets jaunes+ pour faire baisser la tension et recommencer à discuter", a déclaré Jean-Luc Mélenchon sur BFMTV.

Un appel à la dissolution de l'Assemblée... Il a appelé les autres groupes parlementaires à s'associer cette motion en réitérant son appel à la dissolution de l'Assemblée. "J'espère que les socialistes s'y joignent mais j'aimerais que le plus possible de groupes parlementaires" le fassent, a-t-il dit. "Nous ne sommes pas d'accord entre nous, la droite, ceux qui siègent à gauche. Mais qu'on dise: ça ne peut plus durer comme ça, nous censurons le gouvernement et évidemment ça mettrait à l'ordre du jour la question de nouvelles élections législatives".

... également proposé par Marine Le Pen. La chef de file des élus socialistes Valérie Rabault a fait savoir vendredi qu'elle allait consulter son groupe à ce sujet. Jean-Luc Mélenchon a également plaidé pour une dissolution de l'Assemblée, également suggérée par Marine Le Pen, la présidente du Rassemblement national. "Le président dit: Je ne veux rien savoir, c'est comme ça et pas autrement parce que c'est bon pour le pays. Fort bien, il est légitime, il a été élu. Les gens qui sont là disent: pas question, nous on ne peut pas arrêter de rouler. Vous avez donc une double légitimité, il n'y a qu'une manière de trancher, c'est le vote", a-t-il développé.