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Alexis Delafontaine
Le suspect de l'assassinat de trois Kurdes vendredi à Paris sera présenté à un juge d'instruction dans la journée en vue d'une mise en examen. La piste du crime raciste est privilégiée à ce stade de l'enquête. Tout le week-end, le plus haut sommet de l'État a été mobilisé pour sécuriser les lieux de culte.

Depuis le fort de Brégançon où il a célébré Noël en famille, Emmanuel Macron a suivi de près la mise en place du dispositif de sécurité, devant les églises ou les lieux à forte influence. Depuis la fusillade à Paris vendredi, qui a tué trois personnes d'origine kurde, le président français se dit "hyper vigilant", affirme une source de l'Élysée.

Au gouvernement, ils sont plusieurs à avoir pris le dossier en main. Sur demande du chef de l'État, Gérald Darmanin, Éric Dupond-Moretti et le préfet de police Laurent Nuñez ont échangé chacun leur tour avec les représentants du Conseil démocratique kurde en France (CDKF).

Apaiser les tensions

Une extrême prudence car à tout moment "la situation peut dégénérer", a confié un poids lourd de la majorité dans Le Parisien. Alors l'Élysée cherche à apaiser les tensions rapidement pour éviter un retour des scènes de violence qui ont frappé la capitale lors des manifestations en hommage aux victimes.

Le Conseil démocratique kurde en France appelle de son côté à une nouvelle marche en hommage aux victimes. Le rendez-vous est donné à midi sur les lieux du drame, rue d'Enghien, dans le 10ᵉ arrondissement de Paris.