Fusillade Paris 1:10
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Alexis Delafontaine , modifié à
Un homme a tiré plusieurs coups de feu, vendredi, dans le 10e arrondissement de Paris, à proximité d'un centre culturel kurde. Le bilan est d'au moins trois morts et trois blessés, a affirmé la procureure de Paris, après l’interpellation d’un homme de 69 ans. Evidemment, la compassion est unanime dans la classe politique.

Au moins trois personnes sont décédées, vendredi matin, lors d'une attaque à l'arme à feu dans le 10e arrondissement de Paris, à proximité d'un centre culturel kurde. Trois autres personnes sont blessées.

"Le tueur a vraisemblablement voulu s'en prendre à des étrangers"

Emmanuel Macron, le chef de l’Etat, a dénoncé une odieuse attaque contre les kurdes de France et adressé ses pensées aux victimes et à leurs proches. Un message franc du président de la République pour marquer l’aspect prémédité de l’attaque. 

Venu rapidement sur place pour soutenir les forces de l’ordre, Gérald Darmanin s’est montré plus mesuré sur les motivations du tueur "Le tueur a manifestement voulu s'en prendre à des étrangers, reste à savoir si c'était spécialement sur les Kurdes mais aucun élément ne permet de le savoir", a déclaré le ministre de l'Intérieur.

La gauche alerte "face au danger de l'extrême droite"

L’opposition s’est également emparée de l’affaire. Marine Le Pen a remercié les forces de l’ordre pour leur efficacité. Enfin, à gauche, on désigne rapidement le coupable. "L'extrême-droite raciste doit être neutralisée", signe Mathilde Panot. Chez les socialistes, Olivier Faure appelle au réveil  "face au danger de l’extrême-droite".

Mais aucun éléments de l’enquête ne leur donne raison pour le moment.