Publicité
Publicité

Frères musulmans : après le coup de pression de Macron, l’attente d’une remobilisation se prolonge

Arthur de Laborde - Mis à jour le . 1 min

Trois semaines après un Conseil de défense musclé, la riposte gouvernementale peine à se structurer. La réunion promise par Emmanuel Macron n’a toujours pas été convoquée.

Il y a près de trois semaines, Emmanuel Macron recadrait fermement ses ministres en Conseil de défense, estimant que leurs propositions face à la menace des Frères musulmans n’étaient pas à la hauteur de la "gravité des faits". Il promettait alors une remobilisation rapide et un nouveau Conseil dès le début du mois de juin. Mais depuis le coup de pression présidentiel, peu d’avancées concrètes.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Selon les informations d’Europe 1, une seule réunion interministérielle a eu lieu, sans véritable impulsion. "Il faut remobiliser certains ministères comme les Sports ou les Comptes publics", confie une source proche du dossier.

Un calendrier incertain

Le Conseil de défense promis début juin n’a toujours pas de date. L’Élysée assure qu’il se tiendra bien ce mois-ci, mais évoque un calendrier international chargé. En coulisses, certains conseillers doutent même qu’il soit réellement convoqué un jour.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Le ton du président a aussi évolué : après avoir souligné la gravité de la menace lors du premier Conseil de défense, il a mis en garde quelques jours plus tard contre une vision "complotiste". "Il ne change pas d’analyse, mais relativise l’ampleur du phénomène", tempère un proche.

De son côté, Bruno Retailleau poursuit le durcissement : entraves administratives, préfets mobilisés, projet de parquet administratif. Mais sa réforme constitutionnelle n’a que peu de chances d’être reprise par le chef de l’État.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Et les propositions d’interdiction ou de classement terroriste, portées à droite, sont écartées par l’exécutif, jugées contraires au droit ou inefficaces.