Publicité
Publicité

Face à la colère sociale, l’Élysée fait profil bas

Jacques Serais - Mis à jour le . 1 min

Alors que la popularité d'Emmanuel Macron est au plus bas depuis 2017, selon le baromètre Ifop-Fiducial du mois de septembre, la mobilisation du 18 septembre est suivie de près par l'Élysée, sans pour autant en assumer la responsabilité. C'est au nouveau Premier ministre, Sébastien Lecornu, que cette tâche incombe.

Cette journée de grève et de manifestation s’annonce particulièrement suivie. Initialement évaluée à 400.000 participants, la mobilisation est désormais estimée à près de 800.000 personnes dans 250 cortèges à travers le pays.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Une première épreuve sociale pour le nouvel hôte de Matignon mais aussi une pression supplémentaire sur Emmanuel Macron. L'exécutif aborde cette journée du 18 septembre avec beaucoup d’attention.

"Notre exigence, c'est l'ordre républicain"

Pas question ni pour l’Élysée, ni pour Matignon, d’analyser cette journée d’action syndicale comme une formalité. "On suit" assure un proche d’Emmanuel Macron, tout en essayant de prendre ses distances. "C'est le gouvernement qui est en première ligne " explique-t-il. Autrement dit, à Sébastien Lecornu revient la mission de répondre à la colère la rue.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Le Premier ministre a d’ailleurs reçu ces derniers jours les différentes organisations syndicales. "Il a par exemple passé deux heures avec Sophie Binet, la patronne de la CGT", rappelle un conseiller de Matignon. "Il a conscience des revendications", ajoute-t-il.

Et si la mobilisation s’annonce particulièrement importante, l’entourage du chef du gouvernement n’y voit pas à ce stade une animosité à son égard. "Cette journée a été programmée avant sa nomination", souligne-t-on rue de Varenne. Reste la crainte de voir de nombreux casseurs dans le cortège. "Notre exigence, c'est l'ordre républicain", conclut un conseiller.