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Entrisme islamiste : les propositions de Bruno Retailleau pour mieux coordonner l’action de l’État

Alexandre Chauveau - Mis à jour le . 1 min

À Nanterre, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a présenté des propositions pour mieux coordonner l’action de l’État contre l’entrisme islamiste, notamment via une réorganisation administrative et un élargissement des motifs de dissolution d’associations, au cœur de la stratégie gouvernementale.

Ce lundi matin, à Nanterre, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a présidé une cellule dédiée à la lutte contre l’islamisme et le repli communautaire, soulignant que l’entrisme islamiste constitue une priorité. Cette réunion intervient quelques jours après la publication du rapport sur les Frères musulmans, auquel Emmanuel Macron avait demandé des réponses concrètes pour le début juillet. Sans attendre ce délai, Bruno Retailleau a présenté une série de mesures visant à renforcer l’efficacité de l’État dans ce combat.

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S’inspirant des réorganisations déjà menées contre le terrorisme ou le narcotrafic, le ministre propose de refondre l’administration afin d’améliorer la coordination entre les différents services. "Quand on veut être efficace, il faut que l’État, qui en France est bâti en tuyau d’orgue et très cloisonné, puisse mieux se coordonner", a-t-il déclaré. Lors de la réunion, une quinzaine de services d’État représentant plusieurs ministères, dont Bercy, la Jeunesse et les Sports, étaient présents, illustrant la volonté d’une action commune et structurée.

Une organisation pyramidale

Bruno Retailleau prône une organisation pyramidale, pilotée par le renseignement territorial, pour identifier les "écosystèmes islamistes" composés d’associations, commerces ou entreprises. Il propose également d’élargir les motifs de dissolution des associations, une mesure qu’il juge efficace malgré les critiques récentes.

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Contrairement à une interprétation d’un recadrage présidentiel lors du dernier Conseil de défense, le ministre a affirmé ne pas s’en sentir affecté, saluant au contraire cette prise de conscience collective autour du combat idéologique à mener. Enfin, Bruno Retailleau se dit prêt à collaborer étroitement avec les autres ministères, en particulier Bercy, pour intensifier la lutte contre l’entrisme islamiste.